Impresa Lazzarini : plus de 400 km en une journée

CREMONA – Aventure et plaisir. Aller concourir dans la recherche de ses propres limites, mais en le faisant en même temps avec le plaisir de profiter du voyage. L’adrénaline et la saveur. L’expérience gravel de Matteo Lazzarini il a rassemblé les éléments dans l’expression du cyclisme d’observation. De l’exploration, d’un lieu avec ses paysages, mais aussi de soi dans une recherche intime de goût personnel à travers un lent voyage.
Dans cette combinaison, le cycliste de Crémone a réalisé son exploit sur terre de 413 km, avec 4200 mètres de dénivelé, en partant et en arrivant à Crémone après un parcours à travers quatre vallées: Val Camonica, Val di Sole, Val Rendena et Val Sabbia. C’était 23 heures consécutives en solitaire, le temps n’étant pas vraiment un élément de défi, mais plutôt un compagnon de voyage, dans la mesure où la lenteur cherchait à apprécier chaque instant du voyage.
«L’idée – a expliqué Lazzarini excité – est née du désir de créer une expérience sur une distance significative avec le vélo gravel, également inspirée par les exploits de Luca Cerri, un ami et technicien dans la préparation sportive du projet. Je suis passionné, j’ai débuté par le VTT, j’ai eu d’autres expériences en gravel, jamais aussi longues. J’ai donc étudié en détail ce tour circulaire des quatre vallées, reliant Crémone au Val di Sole, que je connais très bien, créant le parcours entre pistes cyclables, routes secondaires et chemins de terre. Un défi que j’ai décidé de relever seul.”

Quel a été le développement du parcours ?
« J’ai quitté la ville à 23 heures, une heure plus tôt car l’adrénaline était déjà très forte. Je suis arrivé à Iseo, puis la piste cyclable jusqu’à Pisogne à 3 heures du matin et plus loin jusqu’à Ponte di Legno vers 9 heures. Tonale et Val di Sole, où j’ai mangé quelque chose, puis j’ai repris par le col de Campo Carlo Magno, la piste cyclable Val Rendena jusqu’à Tione. Là, dernière montée pour éviter la route nationale, sous une averse, piste cyclable dans la Val Sabbia et retour en ville vers 22h”.

Qu’avez-vous apporté avec vous pour ce voyage ?
«Deux sacs à cadre avec lesquels je transportais des sandwichs, des barres, des gels et des fruits secs, et un sac à dos contenant de l’eau. Pour les autres besoins, j’ai tout réduit au minimum pour éviter un poids inutile.”

Quelle a été la plus grande difficulté ?
«Je n’ai pas eu de problèmes particuliers la nuit, même si l’arrivée des premières lueurs de l’aube est devenue un coup de pouce supplémentaire. J’ai eu quelques crises dans la deuxième partie, plus psychologiques que physiques, mais je les ai surmontées, partageant même des moments à distance avec ma femme Michela.”

Quelles ont été les émotions les plus fortes de cette expérience ?
«J’ai apprécié chaque instant, le silence de la nuit, les paysages. Bien sûr, j’ai eu du mal, car je ne suis pas habitué aux longues distances, même si je m’étais préparé, mais cette entreprise a laissé une marque indélébile justement à cause de la force des émotions. C’est un défi avec soi-même, dont vous obtenez un enrichissement personnel vraiment important et qui devient une richesse d’expériences qui vous accompagnera pour la vie.

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