![Association Coscioni : « L’autorité sanitaire locale toscane refuse l’aide à mourir à une femme qui refuse l’alimentation artificielle »](https://fr.italy24.press/temp/resized/medium_2024-07-01-dc587ecb78.jpg)
Une autorité sanitaire locale toscane aurait refusé l’accès au mort assistée à un homme de 54 ans souffrant de sclérose en plaques progressivesuite à son refus de subir le nutrition artificielle avec Peg. Il est rapporté parAssociation Luca Coscionivers lequel s’est tourné l’intéressé.
La femme “a averti l’autorité sanitaire compétente pour lui avoir refusé l’accès à l’aide à mourir au motif que, pour y accéder, selon l’arrêt constitutionnel Cappato-Antoniani (242/2019), il faut être maintenu en vie”. par un soutien vital», précise l’Association Coscioni.
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Et encore : « On avait prescrit à la patiente, totalement paralysée, du Peg, ou une alimentation artificielle, car elle risquait constamment sa vie à cause d’une pneumonie par suffocation, mais la femme avait refusé parce que Peg, dans son état, était considéré comme une thérapie obstinée qu’il je ne voulais pas subir.”
Il ajoute Filomena Gallo, avocate coordinatrice de l’équipe juridique des femmes et secrétaire nationale de l’Association Coscioni : « Le droit de refuser même les traitements salvateurs est prévu par l’article 32 de la Constitution, ainsi que par la loi 219/2017. L’avis majoritaire du comité d’éthique compétent reconnaît toutes les conditions établies par le présent Conseil”.
Le secrétaire national de l’Association Coscioni ajoute : « Même en cas de refus du Peg, l’indication clinique avec la prescription du Peg elle-même est suffisante pour caractériser les circonstances d’une situation équivalente à celles de la mise en place effective de celui-ci. La commission d’entreprise de l’ASL toscane précise cependant que, si la patiente avait accepté le Peg, elle aurait eu droit à l’aide à mourir, prévoyant ainsi l’obligation de suivre un traitement médical contre son gré, pour pouvoir ensuite l’interrompre”.
Le secrétaire national de l’Association Coscioni conclut : « Nous considérons ces dernières déclarations comme très sérieuses, car elles veulent transmettre le message que pour bénéficier d’un droit constitutionnel, il faut subir la torture, ou plutôt un traitement médical invasif, contre sa volonté. ” .
Équipe éditoriale du Nurse Times
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