poignardé par des immigrants de la deuxième génération. “En dehors des mouvements, ils passent leur temps à s’en prendre à leurs pairs”

Dix enfants nord-africains sortent du McDonald’s tandis que les autorités parlent depuis la scène de la Cathédrale et que l’aile dure du mouvement pro-palestinien tente de briser les barrières. La place est pleine et la Brigade juive, arrivée une heure après le début des interventions, est restée là, devant le fast-food. L’attaque est soudaine et inattendue, car les « Maranza » ne font pas partie des manifestants pro-palestiniens. Mais lorsqu’ils voient les drapeaux en forme d’étoile de David, ils se mettent à insulter les manifestants. L’un d’eux enlève sa chemise et donne un coup de pied. Puis le plus petit – pantalon léger et veste blanche – sort un couteau d’une poche et coupe une partie de la banderole. Personne dans la foule ne remarque la lame.

Les coups de couteau

Les bénévoles des City Angels interviennent qui escortent la Brigade juive. Mais l’attaque recommence. C’est à ce moment-là que d’un geste rapide le garçon reprend le couteau, regarde autour de lui plusieurs fois, et quand Davide, un sympathisant israélien, tente de le repousser, il lève la main et le frappe. La blessure à l’avant-bras gauche n’est pas profonde, mais elle mesure une dizaine de centimètres de long. La victime s’en aperçoit quelques secondes plus tard. Un volontaire a également été légèrement blessé à la joue par un mât de drapeau.

“Ils n’ont aucune affiliation politique”

Finalement, la police et les carabiniers parviennent à arrêter quatre garçons. D’autres viennent identifié peu de temps après grâce aux vidéos. La facture est neuf signalés pour incitation à la haine raciale. Le couteau a également été saisi. Ce sont des adultes et des mineurs, tous maghrébins de deuxième génération. Aucun d’entre eux n’a d'”affiliation politique”, ils ne font pas partie des mouvementsce sont des jeunes qui ils passent l’après-midi dans des fast-foods et les magasins du centre-ville. Parfois attaquer ou voler ses pairs. Ils savent probablement très peu de choses sur ce qui se passe dans la bande de Gaza, mais la question palestinienne semble agir comme un ciment identitaire entre la deuxième (et la troisième) génération.

Agitateurs de rue et de rue

De même que les manifestants qui, du bas de la scène, s’insurgent constamment contre ceux qui parlent au micro sont très jeunes. Ce sont les « Jeunes Palestiniens », l’aile rebelle du front contre Israël. Avec eux quelques vieux outils de la place : des agitateurs des centres sociaux, des syndicats de base, de l’aile antagoniste et anarchiste. Ils parviennent à voler la vedette le 25 avril. Parce qu’ils se mettent sous la scène dès midi sous prétexte de garnison. Ensuite, ils tentent de « pousser » sur les barrières, pour gagner de la place. Premièrement, les volontaires de l’ANPI chargés de l’application des lois tentent de les contenir. Les services de police doivent alors intervenir auprès des policiers qui repoussent l’assaut à coups de boucliers et de matraques. Les tirs des mâts de drapeau volent (certains ont des manches de pioche), une bouteille, plusieurs fumigènes et un pétard. Heureusement, il n’y a pas de blessés, mais les affrontements sont violents. Comme, comment n’avait pas été vu depuis des décennies.
Et tension ce 25 avril également à Rome où le matin à Porta San Paolo, dans une double garnison, pro-palestiniens et Brigade juive se sont longuement affrontés entre insultes et lancers (boites de maïs). Deux journalistes touchés par un jet de pierre depuis le front israélien et légèrement blessés.

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