5 facteurs prêts à bouleverser les marchés boursiers mondiaux

Le climat sur les marchés boursiers mondiaux se réchauffe, avec des facteurs TOT à craindre tels que des risques d’instabilité dans la semaine à venir.

Après avoir archivé sept jours de lourdes pertes avec le chaos politique en France, l’Europe espère un apaisement du sentiment, grâce également aux championnats d’Europe de football.

Pendant ce temps, la parenthèse du G7 terminée, les puissances mondiales retournent à leurs problèmes. Les États-Unis attendent des nouvelles positives pour espérer une baisse des taux en septembre, tandis que la Chine examine attentivement toute avancée en matière de croissance. En toile de fond, les banques centrales restent les protagonistes. Ainsi que les matières premières, pas seulement énergétiques. L’accent est également mis sur le cacao.

Dans ce contexte, 5 raisons d’être vigilant les marchés boursiers mondiaux sont sous pression.

1. Le cyclone France est-il terminé ?

Le turbulence qui ont placé l’écart entre les rendements des obligations françaises et allemandes à 10 ans sur la voie de la plus forte hausse hebdomadaire jamais enregistrée et ont effacé 200 milliards de dollars de la valeur des actions du pays, restent modérés aux yeux des politiciens. BCE et les outils de crise n’ont même pas été discutés. Ce sont les rumeurs de Bloomberg.

Les fluctuations du marché ont éclaté à la suite de l’appel du président Emmanuel Macron à un vote parlementaire immédiat après la défaite de son parti face au Rassemblement National de Marine Le Pen aux élections européennes.

La réaction du marché ne s’est pas limitée à la France, mais aussi spreads obligataires d’autres membres de la zone euro, comme l’Italie, se sont développés. Pour la BCE, toute perspective de contagion pourrait évoquer des souvenirs de la crise de la dette souveraine de la région de la décennie précédente. C’est pourquoi la France et les marchés européens restent sous observation la semaine prochaine.

2. Banque d’Angleterre et au-delà, les taux en vedette

Les réunions des banques centrales de Grande-Bretagne, de Suisse et de Norvège auront lieu jeudi prochain.

banque d’Angleterre va probablement anéantir tous les espoirs que le Parti conservateur au pouvoir avait d’une baisse des taux pré-électorale du 4 juillet. Les marchés s’attendent désormais à un assouplissement plus tardif que plus tôt, évaluant une probabilité d’environ 40 % d’une variation d’un quart de point chaque année. Août et une probabilité de 70 % que l’inflation des salaires et des services reste stable en septembre.

Banque nationale suisse a amorcé des baisses de taux en mars. Une autre baisse attendue jeudi sera de 50-50, après une inflation stable en mars. La Norvège, peu pressée de baisser ses taux avec une inflation sous-jacente autour de 4%, publie de nouvelles projections économiques. La banque centrale australienne se réunit mardi et la politique monétaire ne devrait pas s’assouplir avant un certain temps.

Après la ruée vers des hausses de taux parallèlement à la hausse de l’inflation, le mouvement mondial vers des réductions progresse lentement.

3. De nouveaux indices pour la Fed ?

Les investisseurs cherchant à comprendre vigueur de l’économie américaine – et le calendrier des baisses de taux Réserve fédéralequi ne sont désormais attendus qu’en septembre – analysera les données mensuelles des ventes au détail à partir du 18 juin.

Selon un sondage Reuters, le ventes au détail ils devraient augmenter de 0,3% en mai, après avoir été contre toute attente stables en avril.

Les dépenses de consommation sont un domaine d’intérêt à Wall Street alors que les investisseurs tentent d’évaluer l’impact de la hausse des taux d’intérêt sur l’économie. Les données du début du mois ont montré que les États-Unis ont créé beaucoup plus d’emplois que prévu en mai et que la croissance annuelle des salaires s’est redressée.

Toutefois, des données récentes ont souligné que les prix à la consommation aux États-Unis sont restés stables en mai, le prix inférieur de l’essence et d’autres biens compensant la hausse des coûts de location des logements.

4. Où va la Chine ?

Les investisseurs en attendent un reprise plus robuste en Chined’autant plus que le secteur immobilier continue de jeter un voile noir sur les perspectives de croissance.

Les données sur les prix de l’immobilier en Chine seront publiées lundi, la première de ce type après que Pékin a annoncé des mesures « historiques » le mois dernier pour stabiliser le marché immobilier, bien que jusqu’à présent avec des effets limités. Des données sur la production industrielle du mois de mai, le taux de chômage urbain et les ventes au détail sont également attendues, avec l’espoir que ces dernières pourraient indiquer une hausse plus forte après la déception d’avril.

Cependant, les données récentes continuent de souligner la nécessité de mesures de relance supplémentaires de la part des décideurs politiques, avec la décision sur le taux directeur attendue jeudi.

La détérioration des relations commerciales ne fait qu’aggraver les problèmes, l’Europe s’apprêtant à imposer des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques chinoises importées.

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5. Surveillez le prix du cacao

LE prix du cacao ils revinrent au-dessus du bassin versant de 10 000 $ la tonne et se rapprochent de sommets historiques alors que le crise d’approvisionnement dans l’industrie du chocolat La situation s’aggrave en raison des pénuries d’approvisionnement mondiales dues aux conditions météorologiques défavorables, au sous-investissement chronique dans les cultures de cacao et à la spéculation des investisseurs.

Ces derniers jours, le premier producteur ivoirien a suspendu ses exportations de cacao pour juin et les premières ventes pour la saison prochaine. Le Ghana cherche également à retarder la livraison de 350 000 tonnes de haricots pour la saison prochaine en raison de mauvaises récoltes.

Cette année le le prix du cacao a plus que doublé et est désormais plus cher que de nombreux métaux. Les fabricants de chocolat transfèrent la charge aux consommateurs ou modifient leurs produits. Les produits frais provenant de pays extérieurs à l’Afrique, comme le Brésil et l’Équateur, mettront du temps à arriver sur le marché.


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