Le commissaire aux comptes certifiera la conformité du rapport de développement durable

Le commissaire aux comptes certifiera la conformité du rapport de développement durable
Le commissaire aux comptes certifiera la conformité du rapport de développement durable

Le projet de Décret délégué de transposition du Directive 2022/2464/UEDirective sur les rapports sur le développement durable des entreprises» (CSRD), dont le processus d’approbation devrait être achevé d’ici juillet prochain, l’article 8 réglemente le “certification de conformité des rapports de développement durable».

La CSRD exige en effet que le reporting développement durable préparé par les entreprises fasse l’objet d’un certificat de conformitéqui doit être pris en charge par un sujet désigné à cet effet. Eh bien, la règle (dans la version proposée dans le projet de décret) prévoit, à cet égard, que les entreprises peuvent désigner un commissaire aux comptes ou un cabinet d’auditet que ce sujet peut être même commissaire aux comptes en charge du contrôle légal des comptes de l’entreprise, ainsi qu’il peut s’agir d’un sujet différentà condition qu’il soit enregistré dans registre des commissaires aux comptes et a également obtenu la qualification, également pour effectuer la tâche d’attestation du rapports sur le développement durable.

Concrètement, l’article 8 du projet de décret prescrit que le chiffre de auditeur en développement durable correspond à un personne autorisée conformément au décret législatif 39/2010, également pour certifier la conformité du reporting de durabilitéqui reçoit un mission spécifique distincte de celui du contrôle légal de la société elle-même, auquel ils correspondent différents profils de responsabilité. Le projet de décret introduit, dans le décret législatif 39/2010, un nouvel article 14-bisintitulé “Rapport d’attestation de conformité des rapports de développement durable», en vertu duquel l’auditeur en développement durable est tenu d’exprimer ses conclusions sur la conformité des rapports préparés par les sociétés, au regard des dispositions du dispositions de référence, comme indiqué au paragraphe 1 de l’article 14-bis du décret législatif 39/2010. Il a été dit que l’auditeur en développement durable peut correspondre (ou non) à la personne en charge de audit légal de l’entreprise; eh bien, il est précisé en outre que l’un cabinet d’audit peut acquérir la fonction d’auditeur en développement durable, mais à condition que le rapport visé à l’article 14-bis soit signé par un auditeur en matière de reporting développement durable.

On s’attend cependant à ce que l’on discipline de transition Pour éviter les discontinuités dans les services de certification de conformité pour les entreprises qui relèvent du première période de candidature du CSRD ; le projet de décret de transposition prévoit en effet que, pour ces sociétés, le missions d’attestation de conformité avec le précédent “déclaration non financière», déjà accordé en vertu duarticle 3, paragraphe 10, décret législatif 254/2016, restent valables jusqu’à la date limite convenuesans préjudice du droit de mettre fin à la mission par anticipation.

Le certificat de conformité doit être établi conformément aux principes d’attestation qui sera adopté par Commission européenne d’ici le 1.10.2026 prochain. En attendant, le projet de décret de transposition prévoit que ces principes assurance sont traités un niveau national avec la collaboration des autorités, des associations sectorielles et des associations professionnelles e adoptés par le MEF, après avis de la Consob, sur la base des mêmes accords déjà en place pour l’élaboration des principes du contrôle légal des comptes. Jusqu’à l’adoption de ces principes nationaux, si cela s’avère nécessaire et urgent, la Consob peut indiquer avec son propre règlement les principes de certification à utiliser et, par conséquent, réglementer les méthodes d’exécution de la tâche.

Le projet actuel de décret ne met toutefois pas en œuvre l’option, envisagé par le CSRD, ce qui permettrait également des prestataires de services d’attestation indépendants, pour fournir le service assurance Dans la question. Toutefois, les dispositions transitoires reflètent le fait que Consob et MEF ils peuvent en faire un étude conjointedans les trois ans suivant l’entrée en vigueur du décret, pour vérifier la dimension du phénomène et la capacité effective du marché à absorber l’augmentation du nombre de sujets obligés de certifier la conformité des rapports de durabilité et, en même temps, à vérifier les coûts et les avantages qui pourraient découler de tout introduction de la figure des prestataires de services d’attestation indépendants. L’étude devra également prendre en compte les expériences acquises dans d’autres États de l’UE.

Le point qui a soulevé quelques doutes (et même une certaine déception chez certains professionnels) est celle qui concerne la qualification d’« auditeur développement durable », ou plutôt le cheminement que réglemente le décret, pour que le commissaire aux comptes peut se permettre de délivrer des certificats de conformité du reporting développement durable. En fait, une fois pleinement opérationnel, initialement un stage d’au moins 8 mois qui aurait pour objectif “acquérir les compétences théoriques et pratiques pertinentes». Le stage doit être terminé à un commissaire aux comptes ou un cabinet de commissaires aux comptes »qu’ils sont titulaires de certificats conformité du rapport de développement durable».

Puis, une fois terminé la période de stagel’auditeur doit passer un examen à travers une épreuve écrite sur des sujets précis, précisément au sujet de rapports sur le développement durable. Ce sont d’ailleurs des questions qui feront également l’objet d’une épreuve orale obligatoire pour l’inscription au Registre des commissaires aux comptesou un test oral séparé pour qualifier lequel à l’avenir sujet éligible à la délivrance du certificat de conformité.

Enfin, de manière systématique, les auditeurs qualifiés devront acquérir au moins 25 crédits chaque année cours de formation, dont au moins 10 caractéristiques des questions de durabilité.

Cependant, le dispositions transitoires contenues à l’article 19 du projet de décret prévoient que, jusqu’au 31.12.2026 prochain ceux inscrits au registre des comptes au 1er janvier de cette année sont considéré comme qualifié et peuvent délivrer des certificats de conformité pour le reporting développement durable, à condition de les avoir acquis au moins 5 crédits de formation chaque année dans les domaines caractérisant le reporting et la certification en matière de développement durable et ont présenté candidature au MEF.

Comme mentionné, certains ont été soulevés motions critiques sur les questions de qualification ; l’une, objectivement, est de nature objective. C’est-à-dire que nous nous demandons, par rapport au stage prévu, comment celui-ci peut effectivement être réalisé dans le première phase de démarrage historiqueétant donné que la loi elle-même prescrit que cela doit être mûri précisément à un moment sujet déjà autorisé à examiner la durabilité. Il y a donc une possibilité risque de goulot d’étranglementce qui devra cependant être vérifié dans la pratique, une fois qu’il deviendra plus clair comprendre l’ampleur du phénomène et des matières qualifiées déjà au premier tour ; informations plausibles qui ressortent de cette étude à laquelle le décret convoque conjointement le MEF et la Consob.

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