Les « nouvelles » modalités de paiement du solde et des avances – Fiscal Focus

Les « nouvelles » modalités de paiement du solde et des avances – Fiscal Focus
Les « nouvelles » modalités de paiement du solde et des avances – Fiscal Focus
Les contribuables qui exercent une activité auprès d’un ISA agréé, dont les revenus ou la rémunération ne dépassent pas la limite de 5.164.569, peuvent effectuer le paiement des impôts dus à titre de solde et d’avance (le premier versement) avant la date limite du 31 juillet prochain. sans aucune augmentation.

La disposition est contenue dans l’art. 37 du décret législatif n. 13/2024.

La date limite du 31 juillet était exceptionnellement prévue pour coïncider avec la première année d’application de l’institution du concordat biennal avec les créanciers. En 2025, le délai habituel du 30 juin s’appliquera à nouveau.

Cependant, l’échéance relative à l’année 2024 est totalement déconnectée du fait que le contribuable choisisse ou non d’adhérer au « pacte » avec l’administration fiscale. Le contribuable peut également décider de ne pas adhérer à l’accord et donc de ne pas accepter les revenus proposés, mais dans le cas où les conditions prévues à l’art. 37 il sera possible de bénéficier du terme plus long et d’effectuer le paiement avant le 31 juillet. La portée de la règle citée, qui prévoit le report du délai ordinaire de paiement des impôts résultant des déclarations fiscales au 31 juillet prochain, peut être clairement déduite sur la base d’une interprétation littérale. La règle, comme indiqué, se limite à faire référence aux « sujets qui exercent des activités économiques pour lesquelles les indices synthétiques de fiabilité fiscale ont été approuvés et qui déclarent des revenus ou des compensations d’un montant n’excédant pas la limite fixée, pour chaque indice, par le décret d’agrément y afférent… » (5 164 569 euros). En présence des deux conditions mentionnées ci-dessus, indépendamment de l’adhésion à l’accord, le paiement peut être effectué dans les délais jusqu’au 31 juillet sans aucune majoration.

Outre le non-dépassement du seuil de revenus ou d’indemnisation précité, et l’exercice d’une activité bénéficiant d’un ISA agréé, la loi prévoit expressément que le terme plus long concerne également les contribuables ayant eu recours au régime forfaitaire (art. 1 L. n° 190/2014). En outre, cette disposition s’applique également aux contribuables qui recourent au « régime d’avantages » (art. 27 DL n° 98/2011).

Ce délai concerne également les contribuables qui possèdent des actions dans des sociétés dont les revenus sont imputés à des fins de transparence conformément à l’art. 5 du TUIR, à ceux qui participent à des associations d’artistes et de professionnels, ou à des sociétés par actions qui appliquent le régime de transparence conformément aux dispositions des articles. 115 et 116 du TUIR.

Toutefois, les actionnaires de sociétés par actions qui ne font pas usage du régime de transparence sont exclus du champ d’application de la disposition en question. Dans ce cas, le délai de paiement reste le délai ordinaire du 30 juin avec la possibilité d’effectuer le paiement dans les 30 jours suivants (30 juillet) avec une majoration de 0,40 pour cent.

En ce qui concerne les contribuables (disposant d’un ISA agréé) qui peuvent effectuer le paiement dans les délais légaux jusqu’au 31 juillet, selon une interprétation possible, il semblerait qu’ils ne pourraient pas profiter du délai plus long de 30 jours en augmentant la somme due avec l’augmentation. de 0, 40 pour cent.

Le problème d’interprétation a été définitivement résolu avec une modification réglementaire introduite dans le décret dit « correctif ». Le décret prévoit expressément que les paiements résultant des déclarations d’impôts, d’IRAP et de TVA pourront également être effectués avant le 30 août avec une majoration de 0,40 pour cent.

La disposition réglementaire exprimée était particulièrement attendue par les opérateurs. De cette manière, les contribuables auront la possibilité d’évaluer plus soigneusement s’ils doivent ou non adhérer au concordat biennal avec les créanciers. Mais désormais, le décret rectificatif devra passer l’examen des commissions parlementaires compétentes avant d’être publié au Journal officiel.

Désormais, les professionnels disposeront de plus de temps pour évaluer la situation de chaque client par rapport à l’accord préventif biennal, même en sacrifiant, comme c’est désormais l’habitude, une partie du mois d’août.

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