C’est pourquoi, après 50 ans, la Consob a besoin d’une réforme

C’est pourquoi, après 50 ans, la Consob a besoin d’une réforme
C’est pourquoi, après 50 ans, la Consob a besoin d’une réforme

La Consob a besoin d’un renouveau, voire d’une réforme, pour s’adapter aux temps changeants, au contexte européen et à la révolution numérique. C’est ce qu’a déclaré le président de l’Autorité de surveillance, Paolo Savonelors de la rencontre annuelle avec le marché financier qui a eu lieu à Milan avec la participation de deux anciens présidents, Lamberto Cardia et Mario Navaqui, avec des tons différents, l’a soutenu dans l’espoir d’un changement, tandis que Giuseppe Vegas, qui était pourtant présent dans le public, a décliné l’invitation à intervenir.

La Consob a besoin d’un renouveau, voire d’une réforme, pour s’adapter aux temps changeants, au contexte européen et à la révolution numérique. C’est ce qu’a déclaré le président de l’Autorité de surveillance, Paolo Savonelors de la rencontre annuelle avec le marché financier qui a eu lieu à Milan avec la participation de deux anciens présidents, Lamberto Cardia et Mario Navaqui, avec des tons différents, l’a soutenu dans l’espoir d’un changement, tandis que Giuseppe Vegas, qui était pourtant présent dans le public, a décliné l’invitation à intervenir.

Une vieille rouille pèse peut-être encore lourd (le remplacement traumatisant de Nava par Savona par le gouvernement Conte), mais dans l’ensemble, l’atmosphère était celle d’une réflexion commune sur la nécessité d’un changement de rythme. La raison même d’être de la Consob est en jeu cinquante ans après sa naissance, en 1974, sous le gouvernement de la Rumeur. Ayant surmonté l’antieuropéanisme de la première heure, Savona a parlé de l’union des marchés “comme pilier de la construction européenne” et s’est montré déterminé à aller jusqu’au bout dans la confrontation avec les syndicats pour lancer la réorganisation qui devrait faire rentrer la Consob à l’intérieur. comme une chaussette en lui donnant une plus grande vitesse d’action.

Pour Savona, il faut s’orienter “vers des choix basés sur des techniques modernes d’intelligence artificielle et des outils de collecte et de traitement de l’information pour favoriser un plus grand retour net sur l’épargne, en encourageant son orientation vers des initiatives productives”. Selon le président de la Consob, les nouvelles technologies peuvent être une bonne alliée pour lutter contre le phénomène de déremboursement qui ne s’arrête pas: en 2023 sur Euronext Milan (la liste des grands noms) il y a eu neuf cotations et six révocations, sur Euronext Milan croissance (jusqu’à 50 millions de chiffre d’affaires) pour 34 entreprises admises il y a eu 21 adieux.

Mais le véritable point fort de Savona est d’étendre la vigilance au « far west », comme il le définit, des cryptomonnaies car « on ne peut pas comprendre comment légitimer l’existence d’activités dématérialisées, artisanales, qui vivent d’accords entre particuliers, peut être légitimée sans contrôles sur la gouvernance ». Lundi seulement, le Conseil des ministres a approuvé une répression des actifs cryptographiques avec des amendes allant jusqu’à 5 millions d’euros et même des peines de prison pour les opérateurs abusifs. Un premier pas vers une régulation, mais aussi une question délicate compte tenu de la diffusion des monnaies numériques parmi les jeunes (il y a 3,6 millions de personnes qui possèdent des crypto-monnaies ou des tokens entre les générations Zeta et Millennial, selon l’Université Polytechnique de Milan).

Bref, l’enjeu du changement est global car, par rapport à 1974, il y a l’Europe et il y a l’euro, il n’y a plus un marché commercial unique mais différents circuits qui évoluent de manière parallèle et souvent incontrôlée, en concurrence entre normes nationales, avènement de la fintech. Comme Cardia l’a rappelé, un processus d’adaptation tout aussi rapide est nécessaire, sinon nous serons marginalisés et glisserons vers l’inutilité ». Pour Cardia, qui a été président de la Consob de 2003 à 2010, les processus d’innovation sont souvent motivés par des crises. « La Consob elle-même est le résultat d’une crise, celle qui a secoué la place financière italienne au début des années 70 en raison de divers facteurs : le krach de Sindona en premier lieu, mais aussi les turbulences dues à la fin des accords de Bretton Woods et le choc pétrolier ». L’idée de créer une autorité de contrôle à laquelle seraient transférées les fonctions jusqu’alors exercées par le Trésor était dans l’air depuis un certain temps, mais c’est la pression d’une crise qui a poussé le gouvernement et le Parlement à créer une autorité. . Tout comme le krach de Parmalat a entraîné un renforcement des pouvoirs de contrôle. Et même les rachats bancaires d’Antonveneta et de Bnl, le rachat de RCS et l’affaire Fiat-Ifil-Exor ont fini par intensifier les contrôles sur les abus de marché. Il existe cependant un obstacle représenté par la bureaucratie interne et le chevauchement des rôles et fonctions que Mario Nava propose de surmonter en réduisant le nombre de commissaires de cinq à deux. Cela aussi serait une révolution.

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