Travail, la remise maxi de 120% arrive pour ceux qui embauchent en CDI

MILAN – Moins d’impôts pour les entreprises qui embauchent des travailleurs période indéfinie. Le décret d’application du ministère de l’Économie a été publié, en accord avec le ministère du Travail, qui fixe à 120 % la nouvelle déduction maximale des frais pour ceux qui embauchent des travailleurs stables. La loi prévoit notamment cette année une majoration (égale à 120 %) du coût du travail admise en déduction en cas d’augmentation du nombre de salariés en CDI. Seuil qui peut monter à 130% si sont embauchés des travailleurs méritant une plus grande protection, dont des personnes handicapées, des femmes ayant au moins 2 enfants, des jeunes éligibles aux incitations à l’emploi.

Retraites, Upb : “Plus de trois jeunes embauchés pour un retraité avec le quota 100. Seulement 0,7 et tous précaires”

par Valentina Conte

20 juin 2024


Le décret contient les modalités d’application de l’article 4 du décret législatif sur l’Irpef (30 décembre 2023, n. 216), qui « prévoit pour les titulaires de revenus d’entreprise et les praticiens des arts et professions, pour la période d’imposition postérieure à celle en cours au 31 décembre 2023, aux fins de détermination des revenus, l’augmentation du coût du personnel nouvellement embauché avec des contrats de travail à durée indéterminée ainsi qu’une déduction supplémentaire en présence de nouvelles embauches de salariés, avec des contrats de travail à durée indéterminée, relevant de les catégories de travailleurs méritant une plus grande protection”.

Le coût du personnel à embaucher pour bénéficier de la prestation « est majoré, aux fins de détermination du revenu, d’un montant égal à 20 % ». Le coût est “augmenté de 10 pour cent supplémentaires” pour les nouvelles embauches permanentes de “salariés inclus dans chacune des catégories méritant une plus grande protection”.

TRAVAIL

Les années de la loi sur l’emploi. Plus d’emplois, mais aucune pression en faveur de réformes.

par Valentina Conte

20 mai 2024



L’augmentation du coût du travail est due aux embauches de salariés permanents, avec des contrats en vigueur à la fin de la période fiscale suivant celle en cours au 31 décembre 2023, « si le nombre de salariés permanents à la fin de la période fiscale suivant celui en cours au 31 décembre 2023 est supérieur au nombre de salariés permanents employés en moyenne au cours de l’exercice fiscal précédent”. Autrement dit, s’il y a une augmentation de l’emploi.

Les sociétés en liquidation ordinaire ainsi que les sociétés soumises à une liquidation judiciaire ou à d’autres organismes de liquidation liés à la crise d’entreprise sont exclues du allègement, et ce dès le début de la procédure.

PREV Les cybertrucks continuent de poser des problèmes à Tesla
NEXT Bourses du jour, 26 juin. Les tarifs baissent, les banques centrales s’éloignent davantage sur les taux