Il y a 80 ans le jour J : comment s’est déroulé le débarquement de Normandie

Il y a 80 ans le jour J : comment s’est déroulé le débarquement de Normandie
Il y a 80 ans le jour J : comment s’est déroulé le débarquement de Normandie

Le 6 juin 1944, plus de 160 000 soldats américains, anglais, canadiens et français libres participent à Neptune Et Suzerainencore aujourd’hui parmi les opérations militaires les plus impressionnantes de l’histoire qui les ont vu Jour J. Objectif : envahir la forteresse Europe occupée par les Allemands et ouvrir un deuxième front pour alléger l’effort à l’Est, où l’Armée rouge, après le réveil du grand Ours russe, avançait de manière imparable au prix de millions d’hommes à viser. le cœur de l’Allemagne nazie.

Sur les côtes normandes – sur une bande côtière de quatre-vingts kilomètres de long, sur une profondeur comprise entre dix et cinq kilomètres de la mer, soumise aux changements de marées – 9 divisions ont été débarquées et aéroportées comme avant-gardes du grand corps expéditionnaire du 21e groupe d’armées sous les ordres du général britannique Bernard Montgomery. Le stratège vainqueur de la campagne d’Afrique du Nord qui dépendait du général américain Dwight Eisenhowercommandant suprême des forces alliées.

Le plan stratégique, élaboré après presque un an de modifications, d’entraînements spécifiques, de reconnaissances photographiques, de vastes opérations d’espionnage qui étaient allés jusqu’à « soustraire du sable » aux plages choisies pour les envoyer en Angleterre et les faire analyser dans leur composition, avait comme objectifs principaux le contrôle des plages du débarquement de Utah Et Omaha pour les Américains, outre la falaise de Pointe du Hoc; et de Or, Junon, Épée pour les Anglo-Canadiens.

L’ordre était d’avancer au-delà des défenses allemandes retranchées pour rejoindre les troupes aéroportées qui, entre-temps, élimineraient les batteries côtières, saperaient ou captureraient des ponts, des routes côtières et des aérodromes. Après avoir consolidé les têtes de pont dans les plus brefs délais – ce qui aurait garanti aux Alliés de ne pas être “rejetés à la mer” comme cela s’est produit en raid raté sur Dieppe – le contrôle des ports aurait eu pour but d’accueillir le gros des renforts et d’avancer vers de nouveaux objectifs.

LE cinq secteurs les principaux s’étendaient de l’estuaire de l’Orne à Ouistrehamdans l’arrière-pays de Presqu’île du Cotentinoù il s’agissait plutôt du canal de Carantan, et qui étaient les plus proches des futurs objectifs stratégiques tels que le port de Cherbourg, dans laquelle se jettent la rivière Douve et l’affluent Taute. Selon le plan, pendant que les Américains avanceraient vers Cherbourg et les ports de Bretagne, les Britanniques et les Canadiens « engageraient » l’ennemi.

Le jour le plus long

A l’aube du 6 juin 1994, commandos Pilotes français et de chasse de l’Aviation royale canadienne, rangers de l’armée américaine, marins de la Royal Navy, parachutistes américains, et même des Royal Marines, bombardiers, planeurs, péniches de débarquement et chars spécialement développés pour « flotter » (même s’ils le feront). ne fonctionne pas, éd) va s’échouer sur les côtes normandes, en Calvados. Là où les fortifications du Mur de l’Atlantique avaient été “élevées” avec son bunker et ses canons, ses pièges antichar, jonchés de Chevaux frisons et les mines, du Danemark jusqu’à la dernière plage de la côte bretonne à la frontière avec l’Espagne, sont moins « concentrées » et imprenables malgré les efforts du général allemand Erwin Rommell’ancien Renard du désert qui avait été chargé d’inspecter la forteresse européenne.

Le secteur choisi par les Alliés pour le débarquement marquait la frontière opérationnelle entre les 15e armée et la 7e armée du Wehrmachtle vaste ensemble de forces allemandes chargées du contrôle du secteur côtier et de l’arrière-pays depuis la Belgique jusqu’au nord de la France qui, en raison de la rareté des unités blindées et des véhicules aériens (désormais incapables d’affronter dans le ciel les Alliés qui avaient obtenu la pleine suprématie aérienne, éd), ne pouvait pas compter – comme Rommel l’avait demandé – d’une concentration suffisante “proche des plages” d’une force complète, centrée sur les divisions Panzer. Indispensable, mais maintenue en position de arrière-garde d’intervenir dans la contre-offensive « décisive » comme le suggère le général Guderian.

En tant que commandant du groupe d’armées B, dont les armées étaient concentrées dans la région du Pas de Calais – où le débarquement était prévu en raison de la grande mauvaise direction des “armées fantômes” mises en place dans le cadre de l’opération Fortitude – le général Rommel avait toujours été conscient de l’impossibilité de mener une offensive militaire. deuxième front si une guerre de mouvement était déclenchée. Et que leseule possibilité le succès consista à « bloquer » la force de débarquement sur le rivage. A son aide de camp Rommel il dit : «Croyez-moi, Lang ! Les premières vingt-quatre heures après le débarquement seront décisives. » ajouter “..pour les alliés comme pour les allemands ce sera le jour le plus long“.

Entre les premières heures de la nuit, lorsque les premiers éclaireurs des divisions aéroportées britanniques et américaines se sont posées pour « éclairer » les zones de largage des parachutistes avec de petits signaux lumineux et des signaux radio, el‘maintenant H Après le débarquement, qui a eu lieu entre 6h00 et 7h45 du matin, la France a été envahie – également grâce à l’aide d’agents secrets intrépides et de la Résistance française, qui a vu le maquisard engagés dans un sabotage généralisé et généralisé – par la plus grande force d’invasion jamais vue dans l’histoire de la guerre.

De cette énorme force d’hommes, dix mille perdront la vie rien que le premier jour : le jour J, le « jour le plus long ».

Leurs compagnons, après une âpre bataille en bocage Normands face aux unités d’élite des SS et des Panzer Divisions déchaînées par Hitler, ils conquériront, les uns après les autres, tous les objectifs fixés dans la grande bataille de Normandie. Ils sortiront le 25 août Paris.

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