Résultats des élections européennes de 2024, la droite avance à Bruxelles mais la « majorité Ursula » tient : voici la composition du nouveau Parlement européen

Résultats des élections européennes de 2024, la droite avance à Bruxelles mais la « majorité Ursula » tient : voici la composition du nouveau Parlement européen
Résultats des élections européennes de 2024, la droite avance à Bruxelles mais la « majorité Ursula » tient : voici la composition du nouveau Parlement européen

Avalanche droite, mais cela n’accable pas les partis modérés. En effet, leUrsule majoritaire‘, celui composé de Parti populaire européen, Socialistes, RenouvelerEurope Et légumes verts, est plus fort que jamais. Grâce à l’exploit de EPIqui s’apprête désormais à devenir le grand manœuvreur des négociations pour les nominations dans les institutions, et le fait que, malgré la tendance au déclin dans de nombreux pays européens et le scandale Qatargate, les socialistes ont tenu bon. Des données qui ont permis d’arrêter l’effondrement de la maison de libérauxprincipalement à cause du crash de Emmanuel Macronexprimé par Rassemblement national De Marine Le Penet aux terribles résultats de légumes verts.

La « majorité Ursula » est de plus en plus bleue
Ainsi la coalition des partis traditionnels et modérés résiste et se relance même, selon des données encore partielles. Et cela sous la bannière du PPE qui, désormais, fera entendre sa voix la plus forte dans les négociations, avec 184 sièges (+8 par rapport à 2019), 11 chefs d’État et de gouvernement siégeant au Parlement. Conseil européen et les trois chefs de gouvernement les plus votés en Europe, à savoir le président polonais Donald Tuskcroate Andrej Plenković et grec Kyriakos Mitsotakiscette dernière reculant toutefois d’environ 10 points par rapport aux dernières politiques.

Les socialistes tiennent également le coup. Malgré le bruit sourd de Olaf Scholz dans Allemagnedonné ci-dessous également à l’extrême droite de Alternatives pour l’Allemagnetenez bon, quoique derrière les Popolari, dans Espagneils sont encore élevés en le Portugal et surtout, ils renaissent dans France et ils obtiennent des résultats qui n’ont pas été vus depuis des années Italie avec le PD. Ainsi, ils conservent pour l’instant la même part de sièges occupés (139). Si l’on y ajoute les 80 représentants des libéraux de Renew (en baisse de 22 sièges), nous obtenons une majorité : 403 sièges sur les 361 nécessaires. Une forte majorité ? Pas vraiment, étant donné qu’il faudrait toujours compter un quota de 10 à 15 % de cas possibles. tireurs d’élite sur rendez-vous et dossiers individuels, mais qui peut compter sur le soutien alterné de légumes vertsavec laquelle une rupture aura inévitablement lieu en raison du retour en arrière des politiques écologistes, et surtout d’une partie du Conservateurs. Giorgia MeloniPar exemple, qui cherche de plus en plus à gagner en crédibilité en Europe, peut faire valoir ses 24 sièges sur des sujets qu’il a en commun avec les formations centristes, comme guerre en Ukraineles positions atlantistes, le développement du secteur de la santé La défensela nécessité de revoir les directives strictes de Pacte vert. Pour le chef de Frères d’Italie ce serait la dernière étape pour dissiper l’ombre du fascisme et s’affirmer comme leader de la droite conservatrice européenne.

La droite qui avance
Même si c’était une alliance à droite comme ils en rêvaient Tajani, Weber, Melons, Orbán Et Le Pen semble difficile à mettre en place, les données des partis nationalistes restent impressionnantes. Dans Allemagne L’AfD est prête à dépasser les socialistes au gouvernement et obligera le chancelier à réfléchir à sa démission. En France, Le Pen intimide Macron et le double. Meloni, comme mentionné, vole à un peu moins de 30 % et le Pis Le polonais, bien que deuxième, reste bien au-dessus des 35 %. La conséquence est que je Conservateurs européens ils gagnent 4 sièges et s’élèvent à 73, tandis que Identité et démocratie il prend même 9 et passe à 58. Ces chiffres semblent peu impressionnants, mais il manque un nom : celui de Viktor Orban, actuellement parmi les non-membres, prêt à rejoindre l’un des groupes de droite avec son paquet de 11 sièges et un siège au Conseil de l’UE. Le Conseil, en effet : c’est ici que la droite, avec Meloni, Orban et, probablement, les prochains dirigeants belges et français, pourra peser de tout son poids.

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