Ravenne. “Pas d’abus en uniforme, pas de répression”, étudiants dans les rues

AUCUN ABUS EN UNIFORME, AUCUNE RÉPRESSION

BRISONS LE SILENCE DANS LA VILLE VITRINE !

Rendez-vous : vendredi 5 avril, 17h30, Piazza San Francesco (Ravenne).

Ces derniers jours, dans notre ville, deux garçons ont été condamnés à une amende, battus, arrêtés et dénoncés par 8 policiers parce qu’ils écoutaient de la musique sur une place publique du centre de la ville.

Malheureusement, nous ne sommes pas surpris : les fouilles arbitraires, les identifications, les amendes, les abus et les intimidations de la part de la police sont à l’ordre du jour à Ravenne et au-delà depuis des années ; nous nous souvenons du cas du travailleur migrant qui, il y a seulement quelques semaines, a été tabassé. et arrêté sans motif par une patrouille des carabiniers à Modène.

Ces cas perpétrés spécialement envers nous, les jeunes, ont créé un climat dans lequel nous ne nous sentons plus en sécurité en vivant en ville, en buvant une bière ou simplement en passant du temps avec des amis dans des espaces qui devraient être publics.

Nous n’avons plus d’espaces dans lesquels nous pouvons nous rencontrer, débattre ou être ensemble, notamment dans le centre-ville, au nom d’une « décence » qui se traduit par la liberté de vivre la ville uniquement pour ceux qui ont les moyens de se le permettre, alors que pour pour tous les autres, il y a la répression et les abus.

Pour aggraver la situation, les cortèges sont également systématiquement détournés pour les empêcher d’atteindre le centre, les espaces de débats ou de rassemblements dans les écoles et les universités ne sont pas accordés, au point d’intimidations et de menaces de dénonciation à l’encontre de quiconque tente d’accrocher une banderole ou de distribuer des manifestants. un dépliant. .

La situation de notre ville s’inscrit dans un contexte national dans lequel nous assistons depuis des mois à une escalade de la répression, dans lequel les manifestations étudiantes de Bologne à Pise ou Catane sont constamment tabassées parce que la police est légitimée et défendue pour le faire à la fois par le gouvernement Meloni et par les municipalités, menés par le centre-droit ainsi que par le centre-gauche.

Nous n’acceptons plus aucun abus ou répression de la part des forces de police de Ravenne, dans un premier temps nous exigeons la démission immédiate d’Andrea Giacomini, commandant de la police locale de Ravenne, responsable des événements de la place San Francesco.

OSA Émilie-Romagne

5 avril 2024 – © Reproduction possible AVEC CONSENTEMENT EXPLICITE de l’ÉQUIPE ÉDITORIALE DE CONTROPIANO

Dernière modification : 29 mars 2024, 12h35

presse

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