«En 2013, le club était en difficulté mais pas insolvable et puis 10 millions sont arrivés»

«En 2013, le club était en difficulté mais pas insolvable et puis 10 millions sont arrivés»
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Lorsque Igor Campedelli, alors président d’Ac Cesena, l’a chargé en 2012 de préparer un plan de redressement, Augusto Balestra a trouvé une entreprise “en détresse”, grevée surtout de plusieurs dettes envers le Trésor, mais “pas insolvable”. Et une fois mûris les fruits de son travail, ce qu’il a fait avec Fabio Fabbri (un autre consultant d’Orienta Partners, décédé il y a un peu plus de deux ans), près de 10 millions d’euros sont arrivés d’un pool de financiers (qui sont ensuite devenus partenaires et finalement les administrateurs de Cavalluccio (dont certains sont actuellement jugés pour l’effondrement) ont amélioré les choses. Ils ont servi à payer les arriérés de salaire des joueurs, condition préalable pour pouvoir s’inscrire au championnat, ce qui s’est produit. Ainsi, lorsqu’il a quitté le club de la Juventus, “au 30 juin 2013, celui-ci était sécurisé et la continuité des activités était totale”.

C’est en résumé le tableau dressé par Balestra, un manager de Forlì de 66 ans, qui a donné un témoignage important à l’audience du procès sur l’effondrement de l’AC Cesena qui a eu lieu hier devant le tribunal de Forlì. Pour le plan de sauvetage, lui et Fabbri ont reçu 430 mille euros d’indemnisation : une somme importante qui laisse penser que, malgré la crise, il y avait encore pas mal de liquidités dans les caisses de l’entreprise présidée par Campedelli. Et cela, ainsi que les témoignages recueillis, contrastent avec la thèse accusatrice avancée par la procureure Francesca Rago, selon laquelle on maintenait astucieusement en vie un club qui, en réalité, avait déjà explosé, grâce à un forçage illégal, comme celui de la capitale. gains réalisés avec Chievo (avec des manœuvres sur le marché des transferts impliquant des acteurs du secteur des jeunes).

Outre Balestra, un comptable du Chievo et un entraîneur des équipes de jeunes de cette équipe ont également été entendus comme témoins et la discussion s’est à nouveau tournée surtout vers les échanges suspects et les ventes de prétendues promesses de football sur cet axe Cesena-Vérone. Le comptable a précisé qu’à la fin de la saison, il est normal “d’utiliser” le marché des transferts également pour régler les bilans. Il a ensuite ajouté qu’il avait remarqué qu’il y avait un important turnover de jeunes joueurs entre les deux clubs, avec des chiffres similaires et qui paraissait élevé, mais le président du Chievo, Luca Campedelli, a répété qu’il estimait qu’il avait le droit de donner librement un évaluation économique à un joueur encore jeune en fonction du potentiel qu’il entrevoit.

Prochaine audience le 25 juin, où sera entendu Gabriele Sebaste, qui dirigeait à l’époque la Police Financière et coordonnait les enquêtes qui ont mis au jour la situation de faillite, qui a abouti au crash et qui est désormais sous le contrôle des magistrats. Huit accusés sont restés après que certains suspects aient quitté les lieux, dans l’affaire la plus sensationnelle, celle de l’ancien président Giorgio Lugaresi, qui a conclu des accords de plaidoyer.

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