Nando dalla Chiesa au Salon des Libraires : « Les femmes donnent plus d’espace au sentiment »

Nando dalla Chiesa au Salon des Libraires : « Les femmes donnent plus d’espace au sentiment »
Nando dalla Chiesa au Salon des Libraires : « Les femmes donnent plus d’espace au sentiment »

Bergame. Des femmes courageuses, têtues, témoins de la justice. Des femmes qui, comme les protagonistes d’une tragédie grecque, avec leurs voix et leurs décisions fermes, sont la lumière et le moteur de la lutte contre la mafia. Et là où le récit auquel nous sommes habitués ne souligne pas leur importance, reléguant les figures féminines à de simples raretés, il y a ceux qui s’arrêtent et les racontent. Parce qu’il les a rencontrés, ou simplement parce qu’il les a fascinés ; car rester indifférent face à certaines histoires est une tâche impossible. Parce qu’il pensait que c’était une question de justice, la plus juste.

Nando de l’Églisesociologue, est assis sur une chaise sur la scène de l’Auditorium de la Piazza Libertà à côté de Daniele Rocchettiprésident provincial de l’ACLI de Bergame, qui le présente non sans s’abandonner à l’intensité de l’avoir comme invité à une réunion de programme de la Salon des libraires. Il a un si grand désir de leur dire et de donner à toutes ces femmes la considération qu’elles méritent qu’il les cite une à une, loue leurs idées, leurs intentions et leurs actes et trouve en chacune une raison de plus, toujours une raison de plus.

En 2006, par l’Église publique Les rebelles. Histoires de femmes qui ont défié la mafia par amouraux pages duquel il consacre les vies extraordinaires de Francesca Serio, Felicia Impastato, Saveria Antiochia, Michela Buscemi, Rita Atria Et Rita Borsellino. En 2024, il ressent le besoin d’une nouvelle édition avec un chapitre supplémentaire réservé à Léa Garofaloarrivée à Milan de Petilia di Policastro et dans l’histoire de laquelle se mêlent la rébellion individuelle des femmes du XXe siècle et la rébellion collective et sociale qui s’est développée dans les années 2000.

Un changement de style entre la première et la deuxième édition est certainement évident, dicté par vingt années de choses vues et vécues. Mais ce qui ne change pas et ne changera jamais, c’est la ferme volonté de donner la parole à ceux qui, trop souvent, n’en ont pas eu. L’auteur n’hésite pas à se définir comme un homme qui écrit sur les femmes et il le fait à merveille. Car, comme il le dit, « la femme donne plus de place au ressenti ». Et l’Église donne plus de place aux femmes.

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