La tradition des ciné-clubs à Potenza Picena

La tradition des ciné-clubs à Potenza Picena
La tradition des ciné-clubs à Potenza Picena

Edité par Simona Ciasca et Paolo Onofri

POTENZA PICENA – À Potenza Picena, au XXe siècle, il y avait deux salles de cinéma : jusqu’en 1970, le cinéma en copropriété “Bruno Mugellini”, dirigé d’abord par Luigino Gatti, qui possédait un magasin à Galiziano où il vendait des radios et plus tard aussi des téléviseurs, puis par Memorino Piani et le cinéma Aurora, appelé par tous le “cinéma mythique des prêtres”, géré par la paroisse de Santo Stefano, où Antonio Cerquetti, “Nacche” (sur la photo) et Giuseppe Canullo exploitaient la machine cinématographique, qui a fonctionné jusqu’à 1983.

À Potenza Picena, les jeunes s’étaient organisés au fil des années dans le club culturel des jeunes, dans le club Arci-Uisp « Rinascita », dans le Corso Vittorio Emanuele II, dans le centre culturel « Teorema » de Via Castelfidardo et enfin dans le Millepiani Social. Centre à Vico Balilla.

Toutes ces associations de jeunesse ont toujours veillé à la projection de films d’art dans les différents cycles du Cineforum.

Il fonde en 1974 le Club Culturel de la Jeunesse, dont le siège se trouve dans les locaux municipaux du Corso Vittorio Emanuele II.

Parmi les organisateurs de ce club on se souvient : Roberto Domenichini, Paolo Onofri, Giuseppe Papa, Francesco Agostini, Paolo Parigi, Ugo Riccobelli, Paola Meriggi, Pino Scataglini, Simonetta Scataglini et Bruno Bocchini.

Ce club culturel de jeunes a organisé plusieurs cycles de cinéma au Cinéma Aurora, dont en 1974 les films de Costa Gravas, “La Confession” et “l’Amerikano” et de Luis Bunuel, “Nazarin” et “Le Fantôme de la Liberté”. Par ailleurs, dans une autre série de ciné-clubs : « La vie de famille » de K. Loach, « Le charme discret de la bourgeoisie », de L. Bunuel, « Ville amère » de J. Huston, « Effet nuit » de F. Truffaut et « Chuchotements et cris » de I. Bergman.

En 1977, après la dissolution du Club Culturel des Jeunes, le Circolo Arci-Uisp « Rinascita » est créé, toujours dans les locaux du Corso Vittorio Emanuele II, et sept films d’art sont programmés dans les locaux de l’Albergo Centrale : « Viva Zapata ». , « High Noon », « La nuit chaude de l’inspecteur Tibbs », « Privilège », « Joi Hill », « Galileo » et « Prenez l’argent et courez ».

En 1981, dans les locaux municipaux de Via Castelfidardo, est créé le Centre Culturel « Teorema », qui abrite un ciné-club, suivi par Gino Ciarrocchi, Giuseppe Ciarrocchi, Franco Biagiola et Giuliano Margaretini.

Ce ciné-club du Centre Culturel “Teorema” a organisé plusieurs Cinéforums au cinéma Aurora, dont celui dédié à Totò, “Le Picasso du rire” et celui dédié à Woody Allen “Les névroses d’un clown”.

Auparavant, d’autres cycles cinématographiques organisés par le collectif politico-culturel et le « F. Margaritini” du PCI de Potenza Picena, également au cinéma Aurora : “En marge d’Hollywood”, cinéma de John Cassavetes, avec la projection de ses films : “Maris”, “Une femme”, “Meurtre d’un bookmaker chinois ” et “Première soirée”. De plus, toujours à partir de dans le même Collectif, dans le cadre de la Festa dell’Unità, le “Cinema In-contro Pasolini Director” a été organisé à l’église de S. Francesco, avec ses films : “L’Évangile selon Matthieu”, “Oiseaux et oiseaux” et « Médée ».

En 1997, le 5 janvier, à l’initiative du Centre Social Millepiani de Vico Balilla, des films ont été projetés au Théâtre « Bruno Mugellini », rouvert en 1990, après les travaux de restauration de « La chose vide », « La chose vide ». épidémie de l’image sur les corps » et quelques courts métrages de réalisateurs indépendants de la région des Marches : Marco Bragaglia, Antonio Lucarini, Beniamino Catena et Paolo Doppieri. Également le 29/03/1997 « The Empty Thing. Résurrection : liturgie des corps”, également au Théâtre “Bruno Mugellini”, organisé par le Centre Social Millepiani.

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