fraude à l’Etat pour 4 millions d’euros

Quatre personnes, propriétaires de sociétés liées, font l’objet d’une enquête pour fraude aggravée en matière de concurrence au détriment de l’État entre 2016 et 2022 dans la région de Ferrare. Selon le cadre accusatoire reconstitué par le parquet, les quatre auraient indûment exporté des voitures soumises à une détention administrative, initialement acheté sous prétexte d’obtenir des pièces de rechange, finissant par obtenir un bénéfice injuste de 247 000 euros et causant un préjudice à la trésorerie d’environ 4 millions d’euros.

Des organismes publics escroqués

Selon les enquêteurs, les suspects actuels auraient caché l’exportation des véhicules aux bureaux de la Motorisation, trompant ainsi les différents organismes publics détenteurs du crédit qui, ignorant totalement ce qui se passait, ils restent cependant convaincus qu’ils peuvent agir sur les véhicules placés en détention administrative pour satisfaire à leurs obligations fiscales. Ce faisant, selon le parquet, les voitures exportées illicitement resteraient la propriété des quatre, étant donné qu’il n’y aurait pas eu de transfert de propriété, et donc elles continueraient à être inscrites au Registre public automobile PRA. avec leurs plaques d’immatriculation italiennes, alors que l’Italie n’existe plus. Au total, nous parlons d’une enquête dans laquelle l’objectif des enquêteurs s’est concentré sur la vente de plus de 500 véhicules, dont plus de 350 sont encore formellement détenus et grevés de mesures administratives. Cependant, les traces de certains de ces véhicules ont été perdues le bureau du procureur a décidé de poursuivre uniquement les 150 personnes restantes.

Inscription à l’étranger

C’est sur ceux-ci que les enquêteurs ont constaté une exportation illicite “sous la table” et l’enregistrement ultérieur à l’étranger, principalement entre l’Allemagne et la Roumanie, demandant leur saisie. Une demande qui, cependant, en mars dernier, le juge d’instruction du tribunal de Ferrare a rejeté, justifiant sa décision par un cadre accusateur trop « faible ». Le procureur Andrea Maggioni, en charge du dossier d’enquête, a donc décidé de contester l’ordonnance du tribunal et de procéder au réexamen. Hier (jeudi 2 mai) le panel du tribunal de Ferrare – président Piera Tassoni avec en marge les juges Marco Peraro et Giovanni Solinas – réservé et décidera bientôt de l’annulation ou non de la disposition en question.

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