«C’est une bonne vie nocturne»

Vive le bien vie nocturne de l’oratoire et non celle pleine d’alcool et je me défonce. Tel semble être le message écrit dans la résolution du conseil du 23 avril (signée par le conseiller Chiara Foglietta), qu’il accorda à l’oratoire de Santa Giulia la possibilité de dépasser les limites de bruit prévu par la réglementation acoustique de la municipalité de Turin.

Il est parti ce week-end «Mai à l’oratoire»l’événement avait besoin d’une dérogation pour diffuser de la musique après 22 heures. Une autorisation que la municipalité justifie : «Le caractère artistique, socioculturel et d’intérêt général est reconnu de l’événement, la demande d’autorisation dérogatoire étant motivée par le fait que “Mai à l’Oratoire” est un festival de culture, de musique et de sport d’une durée d’environ un mois, dans lequel sont proposés des tournois de football, des moments de rencontre et de dialogue, également par la présence de témoins autorisés et de personnalités, des soirées musicales”.

Nous abordons ensuite le thème du trafic de drogue : « La manifestation a lieu à l’intérieur du quartier Vanchigliaqui – lit-on – vit depuis plusieurs années sous l’influence de ce qu’on appelle les malamovida. Trafic de drogue dans les zones adjacentes l’oratoire de Santa Giulia est désormais une évidence.” Le Maggio in Oratorio explique cependant Foglietta: «Il a pour objectif d’initier les jeunes à un mode de vie sain et au divertissement». Bref, une sorte de « bonne vie nocturne ».

Les problèmes de la zone, en tout cas, sont également confirmés par le curé de Santa GiuliaDon Gianluca Attanasio. «Voici la situation le deal est sérieux depuis des années, je dirais que cela se produit régulièrement sur la Piazza Santa Giulia et dans les rues environnantes. Il y a ensuite le problème de l’alcoolisme des jeunes, qui s’aggrave. Donc celui de la vie nocturne.” Un phénomène qui ne concerne pas uniquement les heures du soir. «La drogue est également vendue de manière plus régulière – continue le don – mais le trafic augmente aux heures de pointe, où il y a plus de jeunes».

Et c’est ici l’oratoire entre en jeu. «Notre vie nocturne est complètement différente, les jeunes d’aujourd’hui sortent souvent pour se saouler et se droguer et ce n’est pas un moyen de socialiser. L’oratoire a certainement une fonction très importante car c’est un lieu positif de socialité, aujourd’hui le plus grand drame est la solitude. L’oratoire se présente comme un début de réponse à ces problèmes, beaucoup viennent et vivent des expériences positives : aide aux pauvres, solidarité et éducation à l’usage des technologies. Ces dernières sont celles qui conduisent très souvent les jeunes à la dépression. »

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