Un randonneur a déclaré avoir été pourchassé par un ours en amont de la cabane de Molveno, dans le Trentin. Des analyses sont en cours par le Corps forestier pour retrouver l’animal grâce à des échantillons prélevés dans la zone indiquée. Et que se passera-t-il après ?
Photo d’archive @René Cortin – Wikimedia Commons
Rencontre rapprochée entre un randonneur et un ours brun dans la nature du Trentin. Cela s’est produit il y a quelques jours dans le cockpit de Molveno, où l’homme aurait été surpris par le plantigrade et poursuivi pendant un quart d’heure.
Le récit du randonneur nous apprend que le sujet marchait le long de la route forestière qui mène du refuge Ciclamino au refuge Croz dell’Altissimo lorsqu’il a soudainement trouvé un ours derrière lui.
L’animal sauvage se serait approché à une distance de moins de deux mètres, tandis que le randonneur reculait en tentant d’éloigner l’ours et de l’effrayer tout en le gardant toujours en vue.
L’ours disparut alors dans les bois, sans qu’aucun contact ne se produise. Mais cela suffira-t-il à lui sauver la vie ? Le Corps forestier du Trentin a été informé de l’incident et s’est rendu sur place pour une inspection afin de collecter des échantillons.
Les analyses génétiques des trouvailles trouvées dans la zone permettront de confirmer l’identité de l’ours et de découvrir s’il a déjà été le protagoniste d’autres interactions avec les humains dans le passé. Si tel est le cas, nous pensons savoir très bien ce qui va lui arriver.
Une histoire similaire avait impliqué l’ours M90, “coupable” d’avoir suivi un couple de randonneurs de la commune de Mezzana. Grâce au collier radio, l’animal a été identifié et tué très rapidement. Est-ce que la même chose se produira cette fois aussi ?
Début mars, le Conseil de la Province Autonome de Trente a approuvé un règlement qui permet l’élimination de jusqu’à 9 ours à problèmes par an. Il suffit que les plantigrades soient classés comme dangereux.
Les associations de défense des animaux se sont insurgées, critiquant avec colère cette “loi tueuse d’ours” qui autorise un massacre au nom de la sécurité publique. Les principaux groupes de protection des animaux ont demandé l’intervention du gouvernement italien pour contester cette disposition.
Cette intervention n’a cependant pas eu lieu.
Une grande menace pèse sur les ours. D’abord protégé et volontairement réintroduit sur le territoire, désormais détruit au moindre comportement « ours ».
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Source : Province autonome de Trente
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