des formulaires aux contrats, des missions aux itinéraires

Les associations LGBT+ de Bergame demandent aux candidats aux prochaines élections municipales de signer un programme en dix points contre la discrimination. Le 17 mai à 18h dans la salle Galmozzi via Tassoà l’occasion de la célébration de la Journée internationale contre l’homolesbobitransphobie, les associations et organismes participant à la table permanente établie par la municipalité de Bergame présenteront le document d’engagement à la mise en œuvre d’un programme en dix points visant à lutter contre toutes les formes de discrimination racial, ethnique, religieux, sexuel, genre, orientation sexuelle, identité de genre et handicap. Les dix points seront présentés puis les signatures de tous les candidats seront recueillies qui “entendent s’engager publiquement à mettre en œuvre les demandes indiquées dans le document”.

Ce sont les dix points. Le candidat s’engage à :
1. utiliser un langage respectueux de tous,
avec des positions claires contre la discrimination, les discours et les crimes de haine, en évitant l’utilisation d’expressions offensantes, ainsi que tout langage discriminatoire ou incitation à la haine envers des individus ou des groupes sur la base de la race, de l’ethnie, de la religion, du sexe, du genre, de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ou tout autre autre caractéristique personnelle, y compris le handicap ;
2. promouvoir les formations sur le contenu de la législation anti-discrimination destinée aux personnes employées dans les administrations et les forces de l’ordre municipales dans le but de partager des lexiques et des pratiques pour encourager la prévention de l’homolesbobitransphobie et de toute
autre forme de discrimination;
3. créer un bureau des droits au sein d’un département qui constitue une référence pour les questions relatives à la communauté LGBTQIA+ et en général visant à la protection anti-discrimination de toutes les catégories sociales à risque prévue par la loi comme prévu par les décrets législatifs 215/2003, 216/2003 et 198/2006 (sexe, race, ethnie) origine, nationalité d’appartenance.
religion, âge, handicap, convictions personnelles, orientation sexuelle et identité de genre), avec le pouvoir de vérifier l’activité des organes administratifs et d’intervenir si nécessaire. Le Bureau devra également contrôler l’efficacité des politiques et des interventions promues
par l’administration à travers la création d’un système de vérification ;
4. retravailler toutes les formes municipales en vue de respecter un langage inclusif et à s’engager à utiliser le même langage inclusif dans la communication et la rédaction des documents administratifs ;
5. s’engager dans la répartition des tâches et l’attribution des tâchesy compris institutionnels, où il existe un droit de choix et où il est possible de prendre en compte, dans des conditions d’égalité d’accès, la représentation des personnes exposées au risque de marginalisation et
discrimination;
6. la formalisation, dans les contrats avec les fournisseurs et utilisateurs de biens et services, en faveur ou par l’administration publique, de clauses anti-discrimination qui nécessitent l’adoption de codes d’éthique, ou d’instruments similaires, qui établissent le principe de lutte contre toute forme de
la discrimination également liée à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre et à leur respect ;
7. à soutenir, y compris financièrement, la célébration de toute occasion utile à la lutte contre la discrimination ; par exemple : mécénat et soutien à la Pride et propositions culturelles visant à valoriser la pluralité des imaginaires et des représentations favorisant les processus positifs pour la communauté LGBTQIA+, participation à des journées contre le handicap, contre
l’homolesbobitransphobie, de la mémoire, contre les violences de genre ;
8. permettre à chacun d’utiliser un nom choisi sur les cartes d’identité et dans les documents internes de l’administration publique, pour promouvoir l’inclusion des personnes non binaires et non conformes et pour adapter tous les services auxiliaires des espaces publics municipaux, tels que les toilettes, au modèle sans genre ;
9. adopter un règlement pour la concession des espaces publics municipal, même par des intermédiaires, aux associations et organismes engagés dans la lutte contre le fascisme et tout type de discrimination ;
10. s’engager sur le choix de la toponymie des rues et dans l’établissement de plaques ou de symboles pour identifier les personnes liées à l’histoire des droits civiques

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