L’amour le plus doux ne peut être trouvé qu’à Pontremoli

Aujourd’hui, nous allons en Lunigiana, à Pontremoli. Et nous entrons dans la Pasticceria Duomo, une réalité historique dans le centre historique de la ville. Mais comme toujours, commençons par la fin : la facture. Nous avons dépensé 3,80 euros. Qu’avons-nous essayé ? La gaufrette historique appelée “Amor”, une pâtisserie avec de la crème anglaise et nous avons bu un café (Vergnano est utilisé ici).

La formule pâtissière il permet de manger sur la terrasse qui donne sur la place, mais il n’y a pas de service à table : on choisit le dessert, le café et on s’installe dehors, dans la tranquillité des lieux.

L’histoire : celle de la pâtisserie d’Anna Serni il est accompagné du produit typique de Pontremoli : Amor. Nous sommes le long de la Via Francigena, dans une ville pleine d’histoire et de culture. Dans la province de Massa et Carrare, la Lunigiana est une parcelle de terre qui unit l’Émilie à la Ligurie et les contaminations se retrouvent également dans la cuisine traditionnelle.

L’histoire d’amour est ancienne: à Pontremoli, ils sont très répandus – et ils sont également répandus dans certaines zones du Valditaro voisin, dans la région de Parme – et dans les lieux qui le proposent depuis la fin du XIXe siècle. Le Caffè pâtisserie degli Svizzeri (fermé pour rénovation ces dernières semaines) et la Pasticceria Duomo. La référence suisse n’est pas fortuite : à l’époque napoléonienne, de nombreuses personnes se sont déplacées de la Confédération suisse vers la Lunigiana pour ouvrir des magasins et des activités artisanales, et la création de la gaufrette (dans la riche recette originale : œufs entiers, sucre, beurre, farine, lait , citron, cognac ou brandy, gaufres, vanille concentrée et amandes hachées) trouve son origine dans les habitudes des nouveaux arrivants. Depuis, ils représentent un dessert typique de Pontremoli et une étape incontournable pour les gourmands.

L’amour de la cathédrale ils sont friables et riches en une crème anglaise moelleuse et compacte. Un vrai plaisir à déguster, les éléments croquants et moelleux se rejoignant, comme dans la variante avec une pâtisserie simple à réaliser (eau, farine et sucre), mais avec un résultat vraiment appétissant en bouche. Difficile de dire ce qui est meilleur, l’Amor ou la pâte brisée. Un joli défi. Mais que l’Amour gagne.

Et voici nos bulletins

Note du lieu : 7

La terrasse extérieure est confortable et agréable, à l’intérieur de la pâtisserie il y a peu d’espace (également pour laisser des compteurs pour la zone opérationnelle), mais une vitrine qui séduit.

Note pâtisserie : 8

Umberto Saba a écrit : « Mais l’amour, le véritable amour, l’amour complet, veut une chose et une autre ; il veut la fusion parfaite de la sensualité et de la tendresse : c’est pour cela aussi qu’il est rare ». Et Amor n’est pas différent : il est rare car il n’est préparé qu’à Pontremoli. C’est sensuel et tendre.

Note sur le ticket de caisse : 8

Il y a quelques jours, les pâtissiers d’Apei, dirigés par Iginio Massari, souriaient aux prix des pâtisseries, les divisant en deux catégories : « Au-dessus de Rome, en dessous de Rome ». Bon, ici on est bien plus haut que la capitale, mais les prix viennent du nord ce qui n’est pas exagéré. 1,30 euros pour l’Amor et idem pour la pâtisserie fourrée à la crème. Sauf si le volet se ferme.

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