les syndicats prêts à rendre compte à la Cour des comptes

les syndicats prêts à rendre compte à la Cour des comptes
les syndicats prêts à rendre compte à la Cour des comptes

Demain, une délégation de travailleurs et de représentants syndicaux unitaires de l’Asidep s’entretiendra avec le juge délégué à la faillite de la CGS, Pasquale Russolillo, pour comprendre quel sera leur sort face à un licenciement toujours plus serré. Les syndicats prêts à jouer la carte du signalement à la Cour des comptes. L’Asy, une entité qui possède 100% de la filiale d’épuration industrielle en liquidation depuis un an, en effet, d’une part elle n’a pas les liquidités nécessaires pour payer les cinq arriérés de salaire, ses comptes étant bloqués par deux saisies immobilières, et de l’autre, il est incapable de donner des garanties au personnel concernant les licenciements post-social. D’où le courrier électronique certifié envoyé samedi à la section des procédures de faillite et d’insolvabilité de Tribunal d’Avellinoà laquelle les parties intéressées ont reçu une réponse rapide.

La question est claire comme l’est la question que se posent les 53 travailleurs et que leurs représentants syndicaux adresseront directement au magistrat : « En l’absence d’un accord avec le Consortium pour la Zone de Développement Industriel (ASI) visant à régler le conflit et demande le fonds extraordinaire de licenciement, comment le juge délégué compte-t-il traiter la restitution des usines et des salariés ?”. L’accent est donc mis sur la manière dont sera mise en pratique la procédure dite de relégation, qui doit ramener les ressources et le personnel à l’entreprise d’origine. Mais les Cgs, dont la branche d’activité est laAsidep a repris l’entreprise, elle a fait faillite il y a deux ans, le transfert devrait donc se faire entièrement avec l’ASI.

Il semblerait toutefois qu’il y ait des divergences d’opinion avec les curateurs sur la procédure à appliquer. Le vrai risque est que la procédure aboutisse à un licenciement automatique, étant donné que la société du consortium pour la gestion des services est désormais hors jeu : « Nous confirmerons au juge que nous ne partageons pas la vision des conservateurs, explique le secrétaire de Fismic, Giuseppe Zaolino qui après un premier échec veulent restituer les compétences au Consortium uniquement pour les structures, qui est l’entité qui a provoqué cette situation et un deuxième défaut imminent, à travers une gestion méchante. Les 53 travailleurs ne peuvent pas être licenciés par le tribunal. Donc, soit on rapporte le tout à l’ASI, soit on fait appel. Nous pensons que la Cour des Comptes devrait faire toute la lumière sur cette question, en certifiant comment les fonds publics ont été dilapidés et mis à genoux un atout, comme celui de l’épuration industrielle, qui ailleurs est porteur de développement et d’emploi”.

Bref, la demande au juge Russolillo c’est clair : les systèmes ne sont pas séparés du personnel. Par ailleurs, la fin du deuxième bras opérationnel du Consortium entraînera également avec elle les 53 salariés. Pendant ce temps, les travailleurs continuent d’occuper le siège de Pianodardine et s’abstiennent de travailler en attendant d’obtenir le paiement de leurs cotisations impayées. Et lorsque nous en sommes au douzième jour de frappe et au sixième jour de garnison, nous n’avons pas bougé d’un pouce de l’impasse. Par conséquent, la question est en train de se transformer rapidement d’un simple conflit syndical à un problème social et environnemental. En effet, avec les réservoirs d’accumulation des treize zones industrielles presque pleins et l’impossibilité de procéder à des contre-analyses en raison du manque de réactifs depuis plusieurs semaines déjà, le risque de déclenchement d’une pollution généralisée se profile.

Il s’agit simplement de vérifier combien de temps encore les systèmes peuvent fonctionner automatiquement. Ceci en attendant de confier la gestion du service au Spa Géko, a remporté la procédure négociée sans appel d’offres. Mais là aussi, une question se pose : comment la nouvelle entreprise sera-t-elle rémunérée ?

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le matin

PREV Cyclisme: demain est sur scène la Brescia-Monte Magno, la course qui compte
NEXT Vandalisme à Agrigente: dégâts à l’institut “Anna Frank” et au jardin d’enfants près du Quadrivio Spinasanta