Suicide des carabiniers à l’École des Maréchaux de Florence, la lettre-accusation de la famille: «Il a dit “cet endroit me ruine”»

Suicide des carabiniers à l’École des Maréchaux de Florence, la lettre-accusation de la famille: «Il a dit “cet endroit me ruine”»
Suicide des carabiniers à l’École des Maréchaux de Florence, la lettre-accusation de la famille: «Il a dit “cet endroit me ruine”»

DeSimone Innocenti

La jeune fille était étudiante à l’École des Maréchaux, la lettre de son père adressée au syndicat Unarma : « Contexte dépourvu de valeurs humaines »

La jeune carabinieri qui s’est suicidée dans la caserne le 22 mars dernier voulait quitter l’Ecole des élèves et des maréchaux. C’est ce qu’écrit la famille dans une lettre adressée au syndicat Unarma qui a décidé de la publier sur son site Internet. «Ne pas identifier les responsables à blâmer la fin tragique de Béatrice puisque notre confiance dans les institutions reste intacte, comme toujours – lit-on dans la lettre – (…) mais pour résoudre le problème des suicides” de ceux qui portent l’uniforme.

La lettre à la famille

Selon la famille, dans les jours qui ont précédé sa mort, les carabiniers «manifesté de nombreux symptômes attribuables à un état de fort stress psychophysique. Elle a dit à sa mère qu’elle perdait ses cheveux et qu’elle ne pouvait plus le supporter. des règles peu fonctionnelles et qui s’insinuaient dans tous les domaines de la vie. Il envoyait souvent des photos de ce à quoi il ressemblait obligé de s’habiller en civil pour avoir quelques heures de loisir accordées pendant la sortie gratuite, du fait qu’il devait nécessairement garder ses cheveux étaient tirés en arrière, tirés au point qu’elle les perdait aussi pour aller à la piscine. Il disait ça à sa mère de plus en plus souvent «cette école est en train de gâcher ma vie»».

Au Corriere Fiorentino il ne semble pas que le policier ait demandé à quitter la caserne.

Toujours selon ce qu’écrit la famille, la jeune fille « avait l’armée très chère à son cœur mais certaines dispositions ne lui étaient pas claires et elle les considérait sans valeur éducative », comme celle de conservez les livres d’administration au-dessus du bureau et les livres personnels en dessous.

Selon la lettre – qui contient quelques messages de la jeune femme – il est rapporté que le 1er février un sergent «pendant l’étude obligatoire dans sa chambre, il trouvait régulièrement la porte ouverte» mais un deuxième maréchal « a souligné que lors de sa précédente visite il avait remarqué que la porte était fermée, alors qu’en fait la porte était ouverte depuis le début des études obligatoires, c’est pour cette raison qu’il s’est présenté au dortoir ».

La famille affirme que la jeune femme “avait contracté le virus début octobre 2023”. Covid avec des symptômes fébriles et respiratoires, malgré le fait que son état de santé était précaire et que la maladie était si contagieuse qu’elle a enfermé le monde entier chez lui pendant un an on lui a ordonné de se rendre au site de rassemblement tous les matins à 6h15». Le père, à ce moment-là, “a contacté par téléphone le commandant du peloton de Béatrice pour lui demander des explications sur les raisons pour lesquelles sa fille était obligée de se présenter au rendez-vous avec de la fièvre et sur le fait que les repas, qu’il disait immangeables, étaient continuellement servis”. lui ont été apportés avec beaucoup de retard et en petites quantités ».

L’intention de la famille est donc une: «Nous voulons exprimer notre totale désapprobation à l’égard d’un système composé de hiérarchies insérées dans un contexte qui ne démontre pas les valeurs humaines. Des épisodes comme celui de Béatrice, ou comme celui survenu dans la même école en 2017, doivent servir de point de départ à un changement dans les institutions afin qu’ils trouvent des moyens de soutenir leurs unités dans les moments difficiles. »

La famille explique que « l’empreinte que cette affaire a laissée dans nos vies est tragique. Pour nous, la perte de Béatrice s’est accompagnée d’une prise de conscience importante, que si une institution accorde plus de valeur aux formalités qu’à la formation et à la croissance personnelle de l’individu, elle conduit à l’échec (…)”.

La police et la proximité avec la famille

Le commandement général des carabiniers choisit de ne pas répondre mais renouvelle “sa proximité” avec la famille. Le commandant de l’École des Élèves et Maréchaux, le général Pietro Oresta, ne fait aucune déclaration. Après la publication de la lettre sur le site Internet de l’Unarma, le général Oresta – lors d’une réunion avec ses officiers – a déclaré : “Je renouvelle mon profond désespoir face à la mort de ce jeune carabiniera”.


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15 mai 2024 (modifié le 15 mai 2024 | 08:05)

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