Aqueduc des Pouilles aux municipalités, mais le gouvernement dit non. La Région : «Nous irons avant la Consulta»

Aqueduc des Pouilles aux municipalités, mais le gouvernement dit non. La Région : «Nous irons avant la Consulta»
Aqueduc des Pouilles aux municipalités, mais le gouvernement dit non. La Région : «Nous irons avant la Consulta»

BARI – Il n’y a aucun sens à une loi régionale qui intervient sur la structure de propriété de l’Aqueduc des Pouilles en vigueur de la loi de l’État qui en 1999 a ordonné son transfert à la Région des Pouilles et – surtout – la gestion ope legis du service intégré des eaux. . C’est la position qu’a exprimée hier le département des Affaires régionales de Palazzo Chigi lors de la réunion par vidéoconférence pour discuter des questions critiques identifiées dans la loi 14 qui prévoyait le transfert de 20% de l’AQP aux municipalités.

La réunion, qui n’a duré qu’une demi-heure, a vu la délégation des Pouilles conduite par le secrétaire général de la présidence, Roberto Venneri, annoncer qu’elle présenterait une hypothèse de médiation pour la modification de la loi, afin d’éviter la contestation devant la Cour Constitutionnelle. Mais la position du gouvernement, illustrée dans les rapports préparés par le ministère des Affaires européennes (Fitto) et de la Justice, semble exclure fondamentalement cette possibilité car il considère l’approche de la région comme totalement incompatible avec le cadre réglementaire national et communautaire.

Le sujet est depuis des jours au centre du débat politique des Pouilles, car il concerne l’avenir de l’AQP après le 31 décembre 2025, date d’expiration de la mission ope legis décidée par la loi de l’État avec ses prolongations ultérieures. Après cette date, le service de l’eau devrait en effet être confié par voie d’appel d’offres. Voulant éviter l’entrée de particuliers dans la gestion de l’eau, la Région cherche un moyen d’étendre la concession de l’AQP. Et pour cette raison, il a approuvé une loi qui transfère 20% des parts aux municipalités, de manière à permettre à l’Autorité des Eaux des Pouilles de procéder à l’affectation directe à l’Aqueduc : la part de 20% permettrait – selon la Région – de considérer l’Aqp comme une entreprise interne des Communes.

Mais le gouvernement a fixé des limites sur ce point, affirmant que cela n’est pas réalisable. A la fois parce que la structure actionnariale de l’Aqp ne peut pas changer pendant la période de validité de la loi de 1999 (donc jusqu’à fin 2025), et parce que de toute façon les critères pour procéder à la cession en interne ne seraient pas respectés.

Le processus de la loi 14 a débuté sur proposition de Fabiano Amati (Action), mais le texte a ensuite été modifié pour tenir compte des conclusions présentées par le bureau législatif du Conseil. Des mesures correctives ont donc été introduites, avec la création d’un véhicule ad hoc qui devra “porter” ces 20% d’actions et qui devra répondre à un comité obligatoire composé de toutes les municipalités des Pouilles. Mais même ce projet, loin d’être linéaire, s’est retrouvé dans le collimateur des techniciens ministériels, exactement comme cela s’est produit en 2011 avec la loi de “republicisation” voulue par Vendola qui avait imaginé la création d’un nouvel organisme totalement public de l’Aqueduc des Pouilles : il a été contesté. puis annulé par la Cour Constitutionnelle, pour des raisons similaires à celles évoquées aujourd’hui.

Dans un tel cadre, il est clair qu’il n’y a pas de place pour la médiation. Pour tenter de pallier ce constat, la Région a proposé de modifier la loi en reportant son entrée en vigueur au 1er janvier 2026. Mais le gouvernement estime que l’initiative législative régionale n’est pas compatible avec la législation nationale et communautaire. “Nous sommes mur contre mur”, expliquent des sources de la Présidence de la Région, estimant que le “non” de Palazzo Chigi a un contenu politique et confirmant qu’à ce stade, la Cour Constitutionnelle tranchera suite à l’inévitable contestation. Il s’agit également d’une position politique, car le président Michele Emiliano pourra ainsi soutenir la thèse de l’opposition du gouvernement à « l’eau publique ». Mais ceux qui suivent le dossier du Palais Chigi soulignent que ce n’est pas le cas : le choix de ce qui se passera à partir de 2026 appartient, selon la loi, à l’Autorité territoriale, qui peut choisir entre un appel d’offres ou une mission interne. Et il n’est pas nécessaire d’établir des réglementations régionales car le droit de l’État et la jurisprudence communautaire existent déjà.

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