Tout le monde fait la queue derrière le doge vénitien dans le classement des gouverneurs, mais l’enquête n’accable pas Emiliano

Tout le monde fait la queue derrière le doge vénitien dans le classement des gouverneurs, mais l’enquête n’accable pas Emiliano
Tout le monde fait la queue derrière le doge vénitien dans le classement des gouverneurs, mais l’enquête n’accable pas Emiliano

Les deux gouverneurs italiens les plus appréciés sont Luca Zaia et Massimiliano Fedriga. Sept Vénitiens sur dix trouvent l’action de la Ligue du Nord “Doge” “très” ou “assez efficace”. Le premier président du Sud ? Enzo De Luca de Campanie, quatrième ; cinquième le Calabrais Roberto Occhiuto, septième Michele Emiliano, neuvième Vito Bardi. Que se passe-t-il dans les Pouilles et la Basilicate ?

Dans le talon de l’Italie, 39% jugent positivement le travail du gouverneur Michele Emiliano, tandis que 61% le considèrent “peu ou pas du tout efficace”, comme le rapporte la “Gazzetta” de Swg. Pour 43 % des Lucaniens, Bardi gouverne bien, tandis que 57 % sont insatisfaits. Le classement apparaît-il comme une publicité pour les gouverneurs du Nord ? En partie oui, mais cela confirme à quel point les leviers des Régions peuvent avoir un impact concret sur la qualité de vie des citoyens.

Les données issues de l’enquête – réalisée sur un échantillon de 11 589 adultes résidant en Italie – constituent un thermomètre indéniable de consensus. Le chercheur de l’Institut Julian Luigi Tomizza explique : « Notre enquête est basée sur une question qui comprend une liste des principaux éléments pour une évaluation, depuis la satisfaction avec les services de santé jusqu’à celle avec le transport ». Autre fait marquant : les avis ont été recueillis du 21 février au 26 avril. Dans le cas des Pouilles, l’épreuve s’est déroulée dans une période de scandales dus à des malversations et à des échanges de voix qui ont accablé un conseiller régional du Parti démocrate et certains dirigeants politiques du centre-gauche : en effet, la vague judiciaire (avec la libération liée des instincts justicialistes ), a cependant eu moins d’influence qu’on aurait pu le supposer. Depuisentourage d’Emiliano explique que l’enquête a été accueillie avec satisfaction parce que «l’approbation a augmenté de 3% et les Pouilles ont augmenté dans le classement pour la deuxième année consécutive». Alors, qu’est-ce qui frappe les citoyens de la Capitanata à Capo di Leuca ? «La tendance positive repose sur l’image dynamique de la région en termes de croissance du PIB, combinée à un développement économique et touristique important dans la région, sans oublier les nombreux événements qui se déroulent dans les six provinces». Et les Pouilles elles-mêmes accueilleront le G7, dans le contexte toujours international du Borgo Egnazia de Savelletri.

Cependant, qu’est-ce qui déçoit les 61% des Pouilles qui sont « froids » avec l’action de la municipalité d’Emiliano ? On ne peut ici faire que des hypothèses qui pourraient partir des retours d’expérience enregistrés dans les services, depuis les hôpitaux (où les éternelles listes d’attente querelle restent ouvertes) jusqu’aux RSA, en passant par l’Assistance régionale (qui aussi dans ces régions a pris des mesures alors littéralement « copié » ailleurs, à partir du « revenu de dignité »).

En Basilicate, le président Bardi passe de l’avant-dernier gouverneur d’Italie au septième : le choix de déléguer le pouvoir redevance liés à l’extraction de gaz et de pétrole. La référence est à la loi régionale n. 38 du 23 août 2022, avec la Région de la Basilicate, a introduit ce que l’on appelle le « bonus gaz », une contribution qui élimine le coût de la composante énergétique des factures de gaz pour les utilisateurs domestiques des résidents.

Ce classement intervient également en plein débat lié à la loi Calderoli qui introduit un régionalisme renforcé : compte tenu de la forte diversité d’opinions présentes dans le débat public, la primauté de Zaia, le plus autonome des gouverneurs, offre un modèle de bonne gouvernance. une gouvernance et une efficacité qui s’appuient cependant sur un soutien d’effectifs et de ressources incomparable avec les régions du sud, à commencer par les Pouilles. Et en plaçant la Lombardie à l’arrière, avec un consensus réduit pour le gouverneur Attilio Fontana, on suggère que l’approbation des citoyens n’accorde pas de réductions même dans la “Locomotive d’Italie”.

Dernière considération : les sondages doivent toujours être pris avec des pincettes. Les politiques en particulier devraient le faire, car ils les utilisent à des fins de propagande sociale lorsqu’ils sont récompensés par les résultats et les contestent lorsqu’ils les voient pénalisés par les avis recueillis…

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