«Axe avec Tarente pour devenir un hub pour le Sud»

«Tout ce qui circule actuellement dans les journaux concernant le vif intérêt des grands investisseurs internationaux est vrai». Mauro D’Attis, député de Forza Italia, confirme les prévisions de la Gazzetta sur les perspectives selon lesquelles le port de Brindisi, avec celui de Tarente, pourrait devenir une plaque tournante logistique pour les produits automobiles produits en Extrême-Orient. L’axe stratégique entre les ports adriatiques et ioniens sera à nouveau proposé dans les prochaines heures également à travers la candidature conjointe de zones des deux ports pour accueillir l’activité de production de flotteurs pour parcs éoliens offshore.

De grandes opportunités peuvent surgir des crises. Si d’un côté la transition énergétique et économique suscite de nombreux conflits du travail, de l’autre la région de Brindisi semble susciter l’intérêt des investisseurs – comme cela ne s’était pas produit depuis des années.

«Il y a derrière cela une stratégie dont nous commençons à récolter les fruits. Le comité ministériel pour la décarbonation et l’attraction de nouveaux investissements est né grâce à mon initiative législative. Je suis personnellement les travaux et j’ai impliqué les ministres Urso, Tajani et Pichetto Fratin, avec lesquels nous travaillons pour rendre Brindisi attractive. Grâce à un autre de mes amendements, il a été possible de désigner ensemble les ports de Brindisi et de Tarente pour l’annonce publique du gouvernement sur l’identification de deux zones du Sud où établir l’industrie de la construction navale pour la production de composants pour les parcs éoliens offshore. Et je peux dire que nous sommes accrédités pour être reconnus comme une plaque tournante dans ce secteur. Grâce à une initiative législative datant du dernier mandat, il a également été possible de libérer de nombreuses zones agricoles du Sin (environ 3 000 hectares, ndlr), qui peuvent revenir à des usages productifs. Je pense à l’agriculture, mais aussi à la production d’énergie grâce à la biomasse.”

En parlant d’énergie, quelles nouvelles y a-t-il sur l’avenir d’Enel à Brindisi ?

«Enel collabore pour l’arrivée de nouveaux investissements dans les secteurs de la logistique et de la métallurgie, mais aussi dans les activités liées au secteur agricole. Les conteneurs peuvent également être une option. »

Et puis il y a le monde automobile qui regarde Brindisi avec beaucoup d’attention. Après Great Wall Motors, nous parlons désormais de Dongfeng Motor. Qu’est-ce qui rend le port de Brindisi attractif ?

«Nous travaillons sur cette ligne d’investissements, nous veillons à préparer toutes les ressources possibles pour que l’automobile et les transporteurs automobiles représentent également une affaire qui intéresse Brindisi. L’axe avec Termoli est important ; nous travaillons dur pour le développer. D’autre part, je suis l’un des partisans, avec le président Ugo Patroni Griffi, de l’accord qui a favorisé l’entrée de Termoli dans l’Autorité du Système Portuaire de la Mer Adriatique Sud. À Termoli, il existe une industrie automobile très active et Brindisi peut être l’avant-poste, la porte d’entrée vers les composants des voitures neuves. Encore une fois, il y a une vision derrière cela. Toutes ces initiatives peuvent assurer un avenir aux travailleurs qui quittent le cycle du charbon et, avec le temps, nous pourrions même augmenter le nombre de personnes employées. »

Dans votre vision, quel est le rôle du gisement GNL d’Edison ?

«Ceux qui se soucient de Brindisi devraient favoriser tout investissement, y compris celui d’Edison, dont le projet continue de susciter des oppositions, sans comprendre que ce gisement représenterait une infrastructure qui renforcerait davantage le port de Brindisi en tant que pôle énergétique».

Que peut signifier le G7 pour le territoire ?

«Ces choses n’arrivent jamais par hasard. Le choix s’est porté sur Brindisi car elle occupe une position stratégique au niveau international. Le dîner du G7 au château souabe ainsi que le don du buste de Gandhi par le Premier ministre indien confirment une fois de plus que nous pouvons nouer des relations très importantes. C’est une opportunité qu’il faut capitaliser. Même dans ces circonstances, nous pouvons prétendre avoir la prévoyance d’avoir éliminé l’augmentation de la taxe d’aéroport prévue par l’administration précédente. Imaginez le désastre qu’aurait représenté une controverse avec Ryanair, qui aurait pu affaiblir les liaisons avec Brindisi au cours de l’année du G7. Non seulement nous avons sauvé la présence des entreprises, mais nous avons également garanti des ressources continues aux caisses de la Commune grâce à la Loi de Finances, qui garantira à l’institution 20 millions d’euros pour les dix prochaines années.

Comment interprétez-vous le défi de la candidature de la ville au titre de Capitale italienne de la culture ?

«La candidature est un élément important d’une stratégie. Il faut toutefois préciser que Brindisi est une ville à forte culture industrielle. À commencer par le maire, tout le monde sait ce que je pense : il n’y a pas de place pour une culture post-industrielle mais il faut plutôt travailler à un développement néo-industriel, qui interprète la transition écologique. Ce que dit le conseiller Bruno, ou même certains passages que j’ai entendus et lus concernant les objectifs fixés avec cette candidature, je ne suis pas du tout d’accord. Pour moi, cette candidature inclut également la culture de l’industrie, et nous interprétons bien la phase de décarbonation comme nous l’avons demandé.

PREV Vivez Fortezza 2024, musique de qualité à Sienne avec entrée gratuite
NEXT Basket : Del Fes Avellino à Montecatini avec le rêve de Serie A2