Investir dans la justice pour soutenir l’économie

La lenteur de la justice civile, incapable de donner des réponses rapides aux citoyens et aux entreprises, peut constituer un frein au développement économique du pays. Le ministre de la Justice en a parlé au Festival économique de Trente, interviewé par le journaliste du Sole 24 Ore, Alessandro Galimberti. Le ministre a expliqué que la priorité du Gouvernement a toujours été d’investir dans la justice civile, qui interfère souvent avec la vie des citoyens et peut bloquer les investissements, notamment de l’étranger. La lenteur de la justice civile nous coûte environ entre 2 et 2,5 points de PIB.

Festival de l’Économie Comment concilier économie et justice [
Daniele Paternoster- Archivio Ufficio Stampa PAT]

En deux ans, a souligné le ministre, nous avons déjà investi plus de 818 millions d’euros pour améliorer l’efficacité de la justice, dont 133 millions dans la numérisation. En outre, l’arriéré des affaires civiles et pénales a été considérablement réduit, tout comme la durée des procès. D’ici 2026 – a annoncé le ministre – nous aurons le recrutement de 1900 nouveaux magistrats, ce qui nous permettra pour la première fois de remplir pleinement l’effectif judiciaire.

Pressé par Galimberti, qui a rappelé l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme qui a condamné l’Italie sur la question des écoutes téléphoniques, le ministre du Sceau a souligné que “les droits ont été dévastés par rapport aux écoutes téléphoniques”, confirmant qu’une réforme sera faite pour protéger ces personnes. qui sont interceptés, mais cela n’a rien à voir avec les enquêtes. Il n’y aura aucune limitation – a-t-il précisé – aux enquêtes contre la mafia et le crime organisé.

Enfin Chico Forti, l’entrepreneur trentin condamné à la prison à vie aux États-Unis et renvoyé en Italie après 24 ans de détention. Le ministre a souligné que le retour de Chico Forti était une grande réussite diplomatique du gouvernement italien. « Nous avons convaincu le gouvernement américain que notre système judiciaire est capable de garantir le maintien de la peine, tout en prenant en compte la question humanitaire et cette tendance à la rééducation des condamnés qui est inscrite dans notre Constitution ».

(fm)



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