Bari revient aux habitants de Bari et la politique reste en dehors de la question de la propriété

Bari revient aux habitants de Bari et la politique reste en dehors de la question de la propriété
Bari revient aux habitants de Bari et la politique reste en dehors de la question de la propriété

Existe-t-il une alternative à la propriété actuelle ? C’est ce qu’a demandé samedi le réalisateur Mazza dans un article de la Gazzetta del Mezzogiorno. Permettez-moi de commencer par dire que je suis assez mal à l’aise de répondre à cette question pour deux raisons.

La première parce que, contrairement à ce qu’affirme le directeur, la “vendabilité de Bari” ne semble pas être une évidence. Elle semble en effet contredite par les déclarations d’un négociateur habile comme De Laurentis qui s’est publiquement déclaré indisponible pour vendre et même prêt à faire à nouveau faillite l’entreprise pour ne la vendre qu’à un “acheteur puissant”. La deuxième raison est que, de par mon origine culturelle, je n’aime pas jouer le rôle d’expropriateur des biens légitimes d’un particulier, même acquis à titre gratuit grâce à un don imprévu du maire de l’époque.

Si l’on considère ces locaux nécessaires comme acquis et partagés, on pourrait dire que nous sommes confrontés à l’impasse mexicaine classique dans laquelle les protagonistes sont évidemment le président du club, la municipalité de Bari et les supporters. Si De Laurentis ne veut pas vendre, on ne peut pas l’y forcer. Par ailleurs, qu’aurait la ville à proposer comme alternative au cas où il y aurait effectivement la possibilité d’acquérir le club de Bari Calcio ? Et là, il faut se poser une autre question : mais la ville de Bari, ses athlètes, ses supporters, ses entrepreneurs, tous ceux qui ont désormais l’habitude de définir parties prenantes – porteurs d’intérêts légitimes – sont-ils vraiment prêts à démontrer que “Bari est de Serie A”, comme le reprochait fièrement un défunt président, souvent injustement dénigré, à un Gaucci enragé ?

Le réalisateur, toujours dans son discours, nous dit que des « acheteurs potentiels » existent ; et nous, promoteurs de l’initiative populaire actionnariale BARISPAC, le confirmons.

Mais ce sont des acheteurs et non des bienfaiteurs. Nous sommes certains que face à une demande raisonnable, ils seraient prêts à reprendre Bari, mais en payant le juste montant, sans le payer trop cher, au moins les chiffres qui circulent semblent improbables. Rappelons, et rappelons au président De Laurentis, qu’il s’agit toujours d’un club de Serie B, avec la grande majorité des joueurs prêtés, et dont le principal atout, le titre sportif, lui a été remis en tant que “chevalier blanc étranger”. Saint Nicolas est peut-être un amoureux des étrangers mais les habitants de Bari ne sont pas des entrepreneurs de seconde zone. Bref, nous sommes dans un monde. cul de sac. Et les fans sont encore plus déçus, se sentant trahis par ceux qui non seulement n’ont pas payé pour le titre sportif et semblent maintenant vouloir en profiter, mais qui n’ont même pas, selon les fans, investi la bonne somme pour donner à Bari. la très convoitée Serie A.

Nous avons besoin d’un changement de direction ; nous devons changer l’approche pour résoudre le problème. Le changement de direction peut être représenté par le projet BARISPAC, espéré également par la législation en préparation, qui peut tenter de “forcer la main” d’une vente présumée, souhaitable ajoutons-nous, mais même jamais annoncée. Chacun d’entre nous, même simples sportifs, pas forcément fans, doit souscrire une part de l’association BARISPAC pour seulement 10 euros, en devenant membre. Dire clairement et concrètement : « Je suis là ! ». Plus de 2 000 personnes ont déjà répondu à l’enquête en ligne, se déclarant prêtes à le faire même en payant bien plus que les 10 euros demandés. Le projet plaît, à tel point que quelques vieilles gloires inoubliables de Bari et de nombreux représentants de la société civile sont prêts à y souscrire.

De cette manière, des milliers d’athlètes pourront exprimer concrètement et civilement leur désir de participer à cette initiative et indiquer la bonne voie. Associer des milliers de personnes ordinaires dans un conteneur avec lequel les entrepreneurs, à leur tour organisés dans un véhicule ad hoc, pourront partager ensemble l’aventure de l’acquisition du Bari Calcio. D’un côté, des milliers de sportifs en bonne santé, de l’autre les meilleurs entrepreneurs de la région, pour proposer avec la ville un club sportif professionnel enfin géré en toute transparence et équité : pas de prix de transfert, pas de plus-value fictive, pas de sur- facturation à des sponsors complaisants, pas de salaire injustifié pour le travail effectué, pas de frais indus payés à des agents sportifs cupides. Bref, une entreprise gérée de manière saine et avec des critères durables. Et comme nous savons que le ballon est rond et ne peut pas entrer dans les filets, même en cas de nouvelle faillite du club sportif, les milliers de supporters associés auront un droit de premier refus pour l’achat du titre sportif. Ils pourront choisir en toute autonomie le nouveau groupe d’entrepreneurs avec qui partager le redémarrage, sans confier à la politique le rôle d’arbitre et de remplaçant. C’est seulement ainsi qu’ils pourront réellement dire que “Bari appartient à Bari”. .

alors qu’attendons-nous? De la « panne vient la solution » ; de nombreux citoyens, divers clubs sportifs, divers entrepreneurs se sont déclarés disponibles pour aider l’équipe de la ville de Bari à relever la tête ; les écoles de football seront les bienvenues. Même le maire bienfaiteur a reconnu ouvertement, bien que tardivement, qu’il avait commis une erreur ; que «une équipe de football n’appartient ni à son président, ni à l’entraîneur, ni aux joueurs, encore moins au maire. Cela appartient à ses fans.” Il appartient désormais à chacun d’entre nous de démontrer par des actes et non seulement par des paroles l’amour que nous portons aux couleurs rouge et blanc et de rejoindre BARISPAC pour nous permettre de recueillir les manifestations d’intérêt d’entrepreneurs ayant déjà exprimé leur volonté d’investir du capital. . L’avenir de l’équipe dépend de nous.

C’est la véritable alternative à la propriété actuelle.

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