Potenza : La CGIL demande un engagement concret des futurs administrateurs

Potenza : La CGIL demande un engagement concret des futurs administrateurs
Potenza : La CGIL demande un engagement concret des futurs administrateurs

POTENZA – En vue des prochaines élections locales qui auront lieu les 8 et 9 juin, le secrétaire général de la CGIL de Potenza, Vincenzo Esposito, lance un appel aux candidats pour qu’ils s’engagent à transformer la capitale régionale en ville de travail . “Nous voulons une ville vivable pour ceux qui travaillent”, a déclaré Esposito, “où il est possible de trouver un travail décent, qui permette de vivre dans la ville et de la maintenir en vie, et où la qualité de vie est à la hauteur des attentes d’une petite ville à midi”.

Le recours de la CGIL porte sur trois points principaux :

1. Renforcer le rôle de l’université

Esposito souligne l’importance de faire de Potenza une véritable ville universitaire, et pas seulement une “ville avec l’Université”. “Il est nécessaire de s’attaquer aux problèmes structurels de notre système scolaire et universitaire, tels que l’inégalité d’accès, le faible nombre de diplômés et le taux élevé d’émigration intellectuelle”, a-t-il expliqué. La CGIL a déjà présenté un document contenant des propositions concrètes à l’administration sortante, en espérant qu’elles seront acceptées et mises en pratique.

2. Réorganisation des transports

Les transports sont un autre point sensible de la ville, selon Esposito. « Il est urgent de reprogrammer la mobilité urbaine, compte tenu de l’impact de la population universitaire sur la ville », a-t-il déclaré. La CGIL propose la remodulation du ticket intégré, l’introduction de réductions sur les tickets, l’allongement des horaires de fonctionnement des escaliers mécaniques, et le renforcement de la mobilité durable. En outre, il prévoit une connexion directe entre les centres universitaires de Macchia Romana et Francioso et le réaménagement de l’espace charnière entre la Via Cavour et le centre historique. “Nous avons besoin d’une réunion urgente avec le futur maire pour discuter de l’infomobilité et du transit de bus extra-urbains dans la ville”, a ajouté Esposito.

3. Inclusion sociale et régénération urbaine

L’inclusion sociale est le troisième pilier de l’appel de la CGIL. “Nous voulons une ville sans barrières architecturales, qui relie le centre et les banlieues, avec des interventions de régénération urbaine pour des logements à coûts maîtrisés, des logements sociaux, des résidences publiques pour étudiants et des logements sociaux”, a expliqué Esposito. La CGIL réclame également une augmentation de l’offre d’écoles maternelles publiques, l’accessibilité aux loisirs, l’accompagnement des personnes âgées fragiles et le renforcement du dispositif d’accueil des migrants. Il propose également la création d’un fonds de solidarité pour les personnes en difficulté passagère.

Enfin, la CGIL appelle les citoyens à participer au vote, compte tenu des niveaux d’abstention inquiétants enregistrés lors des dernières élections régionales. “Nous décidons du Pouvoir de demain en exerçant notre devoir et notre droit de vote”, a conclu Esposito.

Les données actuelles, telles que soulignées par la CGIL, ne sont pas encourageantes. Selon l’Istat, Potenza a perdu 570 habitants et la province figure parmi les vingt premières pertes de travailleurs d’ici 2034, avec une diminution prévue de 16,90 %. Par ailleurs, le taux d’inactivité des 15-64 ans dépasse les 40 %, avec peu d’embauches. La ville connaît également un taux de pauvreté élevé et des coûts élevés pour les repas scolaires. Tout cela met en évidence la nécessité d’un changement significatif dans la gestion de la ville.

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