![Cesena, cas de Cristina Golinucci, disparue en 1992, a demandé pour la dixième fois son non-lieu par le parquet](https://fr.italy24.press/temp/resized/medium_2024-06-05-01379ce75d.jpg)
Il n’a pas été possible de l’entendre, car une femme qui travaillait dans un salon de coiffure était décédée entre-temps, comme l’a indiqué le juge. L’objectif était d’approfondir une histoire qu’une autre femme, inconnue d’elle, lui aurait racontée : cette dernière avait déclaré que, le jour de la disparition de Cristina, elle avait vu la jeune fille près du couvent en compagnie d’un homme la cinquantaine, 60 ans, presque complètement chauve et avec quelques cheveux grisonnants.
Il est toutefois apparu que cette histoire rapportée figurait déjà dans une note d’un commissaire de police et “avait déjà été étudiée en profondeur en 1992” par les organes d’enquête et n’avait pas abouti à des résultats significatifs. Cette femme, qui disait avoir remarqué une fille qui “vraisemblablement” était Cristina, a également été rapportée dans une conversation entre le même surintendant et le curé de Ronta, qui à son tour en avait eu connaissance par un frère du couvent. Mais ce témoin l’aurait décrite (parlant au téléphone avec le frère) comme “une fille brune, aux cheveux longs et de constitution svelte, sans lunettes”, détaille, souligne le parquet de Forlì, “sans aucun rapport avec celles de Cristina”. Golinucci.