Élections de Brolo, candidate à la mairie Maria Vittoria Cipriano : “Brolo est un chantier sans âme, notre programme peut redonner espoir”

Élections de Brolo, candidate à la mairie Maria Vittoria Cipriano : “Brolo est un chantier sans âme, notre programme peut redonner espoir”
Élections de Brolo, candidate à la mairie Maria Vittoria Cipriano : “Brolo est un chantier sans âme, notre programme peut redonner espoir”

Les élections à Brolo approchent et avant que le silence électoral n’arrive, nous avons décidé d’interroger le candidat à la mairie. Maria Vittoria Cipriano pour la liste “pour le Territoire”, qui a choisi de défier le maire sortant Giuseppe Laccoto, et de proposer une nouvelle vision politique pour le pays, qui marque un point de rupture en ce qui concerne la législature qui est sur le point de se terminer.

Lors de ces élections, sa liste se retrouve face au maire sortant, actuellement considéré comme le favori. Quels sont les points politiques sur lesquels vous pensez que la liste « pour le Territoire » diffère de celle du candidat à la mairie Laccoto ?

Le rôle de Maire et celui de député régional créent confusion et contradictions, le pays présente des avantages mais aussi de nombreux inconvénients. Si l’on observe Brolo est un chantier sans âme, sans une ligne chorale qui rassemble les œuvres, les places elles-mêmes n’ont aucune identité. Je peux dire que la vision et la projection de Brolo dans le futur et sur le territoire manquaient. La différence est que notre programme peut donner de l’espoir en concevant de nouvelles perspectives, de nouveaux scénarios, un pays moderne, éthique et esthétique.

Dans des petites villes comme Brolo, où il n’est pas si faux de dire que « tout le monde connaît tout le monde », l’inclusion sociale a une valeur fondamentale. Quelles initiatives la politique peut-elle mener dans les mois et les années à venir pour faire de Brolo un pays plus inclusif et encore plus attentif aux parcours d’intégration sociale, notamment ceux dédiés aux segments les plus défavorisés de la population ?

L’inclusion sociale ne signifie pas simplement le bien-être. Nous pensons à un pays aux relations humaines intenses, où les droits ne deviennent pas des faveurs, où règnent la coopération et la solidarité entre tous. Un pays auquel nous prêtons attention est celui des nouveaux pauvres, c’est celui du volontariat solidaire, des associations. Le domaine des difficultés, non seulement économiques, mais aussi psycho-physiques et sanitaires, est pour nous une priorité.

L’un des points de son programme électoral concerne l’ambition de faire obtenir à Brolo un “drapeau bleu” qui certifie la beauté de notre mer et de nos plages. Mais de quoi Brolo a-t-il réellement besoin, concrètement, pour atteindre cet objectif ?

Une politique touristique sérieuse, respect de l’environnement, protection des plages et du territoire. Brolo en veut plus. Nous sommes prêts à le leur donner en travaillant ensemble pour élever une conscience sociale, en commençant par les étudiants et les écoles. Après s’être concentré sur le drapeau bleu comme objectif, Laccoto a souligné que cela faisait partie de son programme, mais que peu de choses ont été faites ces dernières années : des services médiocres et trop de lacunes en termes d’hygiène et de sécurité. Le drapeau bleu est exigeant et requiert des faits et des actes. L’histoire même des toboggans pour handicapés n’est pas une grande réussite.

La hausse des prix et la crise économique de ces dernières années rendent la vie de plus en plus difficile aux commerçants de Brolo. Quelles mesures les politiques peuvent-ils mettre en œuvre aujourd’hui pour soutenir l’économie locale dans les années à venir ?

Nous avons eu diverses réunions et discussions opérationnelles avec les commerçants. Parmi les recettes figurent le rôle de l’Alberghiero comme élément agrégateur, la relance commerciale de Brolo également vers les villes de l’arrière-pays, un plan publicitaire et des actions marketing tout au long de l’année, avec une série de micro-événements qui régénèrent l’image de la ville. Le centre historique, non seulement considéré comme une zone de restauration ou d’hospitalité, mais aussi animé d’activités, commerciales et de loisirs, de boutiques artisanales. Un centre historique populaire, sans spéculation, récupéré et régénéré. Ici, un centre historique à vivre tous ensemble.

Ce qui m’a frappé, en écoutant les rassemblements de sa liste « Pour le territoire » et ceux de la liste d’enjeu « Écrivons l’avenir avec Pippo Laccoto », c’est l’importance du thème du réaménagement urbain des espaces publics du pays. est devenu et de l’identité historique de Brolo. Pourquoi cette question est-elle devenue si centrale dans la politique de Brolo ces dernières années ?

Le territoire, en termes de zones habitées et bâties, a subi trop d’incursions, la surconstruction volumétrique, si elle est excessive, porte atteinte à l’histoire et exclut également économiquement un autre type d’avenir. Ils veulent un réaménagement urbain qui préserve les souvenirs et offre de nouvelles opportunités. Nous ne voulons pas construire de spéculation. Préserver la mémoire historique, ne serait-ce que superficiellement, serait déjà un pas en avant. Dans les zones protégées, celles proches du littoral par exemple, une protection et une protection maximales sont nécessaires. Il faut faire un schéma directeur qui doit être respectueux du territoire et non basé sur des constructions sauvages et indéfinies. La construction côtière illégale constitue également un problème grave, qui doit être résolu par des solutions juridiques et administratives appropriées, notamment en protégeant les droits des personnes. Nous avons besoin d’une culture qui allie légalité, environnement et développement.

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