À la Pala De André l’orchestre des jeunes Cherubini dirigé par le maestro Muti

À la Pala De André l’orchestre des jeunes Cherubini dirigé par le maestro Muti
À la Pala De André l’orchestre des jeunes Cherubini dirigé par le maestro Muti

Un programme exceptionnel. Lequel dans le concert de Mozart verra émerger la jeune Simone Nicoletta. Une œuvre que le compositeur, exploitant comme jamais auparavant le potentiel timbral et expressif de la clarinette, a écrit pour peut-être le meilleur clarinettiste de cette période, Anton Stadler, musicien de l’orchestre impérial de Vienne. Comme le suggère le numéro de catalogue K 622, il s’agit d’une de ses dernières partitions, en effet il l’acheva début octobre 1791 : il mourra dans les deux mois. En réalité, la version originale comportait une clarinette dite « bassetto », plus étendue vers le grave, que Stadler lui-même avait contribué à concevoir, mais qui n’eut pas ensuite le succès espéré, à tel point que le Concerto ont été publiés en 1801 dans la version à laquelle nous sommes tous habitués, pour clarinette traditionnelle. Cependant, comme l’écrit Gregorio Moppi dans les notes, «avec tout type d’instrument présenté, le K 622 sonne d’une douceur métaphysique, si claire, éthérée, douce, fluide, mesurée dans ses sons et ses formes». Environ un quart de siècle s’écoule : Franz Schubert, toujours à Vienne, sous le charme exercé par la musique de Gioachino Rossini et notamment de son Tancredi, compose deux Ouvertures “à l’italienne”, selon la structure typique des pages orchestrales avec lequel Rossini a ouvert ses œuvres – introduction lente et un Allegro, géométrie que Schubert remodèle cependant selon l’esprit instrumental viennois. Le choix de Muti se porte ce soir sur la seconde, celle en do majeur D 591, qui, comme beaucoup d’œuvres de Schubert, est restée silencieuse de nombreuses années après la mort du compositeur, jusqu’à sa publication en 1865. L’esquisse symphonique composée est sans doute italienne en 1878. d’Alfredo Catalani, Contemplazione : bien que son auteur se soit distingué dès les premières répétitions par ses influences wagnériennes, ainsi que par son attention au monde instrumental européen, sa cantabilité ne manque pas et la pièce – dont le manuscrit n’a été retrouvé qu’en 1982 – un motif nostalgique et très expressif apparaît construit. Enfin, européen et cosmopolite est l’idéal créatif de Ferruccio Busoni, qui élabora en 1905 la musique d’un Turandot (basée sur le même conte de fées du XVIIIe siècle de Carlo Gozzi que Puccini utilisera également plus tard) qu’il retravailla bientôt sous forme de concert dans cette Suite que Mahler eut également l’occasion de diriger, en 1910 à New York. Des huit tableaux qui le composent, Riccardo Muti en réalisera quatre : le premier, L’exécution capitale, la porte de la ville, l’adieu ; le second, Truffaldino ; la septième valse nocturne ; et le dernier En mode marche funèbre et Finale alla turca.




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