Le couple chez lui à Bari : Magalini avec Di Cesare

Le couple chez lui à Bari : Magalini avec Di Cesare
Le couple chez lui à Bari : Magalini avec Di Cesare

BARI – L’annonce officielle arrivera probablement d’ici demain, mais Bari a un nouveau directeur sportif : Giuseppe Magalini. L’accord a été conclu vendredi soir et finalisé hier : le transfert de Catanzaro rejoindra les rouges et blancs pour deux ans, prêt à développer le nouveau projet. Donc fini fonderie et pourparlers (qui se sont poursuivis jusqu’à vendredi, compte tenu également du profil de Carlo Osti) : le successeur de Ciro Polito a été identifié et bloqué. L’arrivée dans la ville est prévue pour le début de la semaine prochaine, accompagnée de la conférence de presse de présentation au cours de laquelle le président Luigi De Laurentiis devrait prendre la parole en premier. Le travail de Magalini a cependant déjà commencé : l’entraîneur vénitien avait déjà présenté une courte liste d’entraîneurs éligibles à l’état-major des Pouilles, afin de compléter rapidement les principales personnalités désignées pour diriger l’édition Galletti 2024-25.

TRAVAIL, GAVETTA, SÉRIEUX – Dans le “milieu”, Giuseppe Magalini jouit d’une grande estime. De ceux qui le connaissent à ceux qui ont travaillé à ses côtés, il existe une définition unanime d’une personne sérieuse, rigoureuse et compétente. Un homme peut-être pas trop bavard, mais d’une extrême substance. En revanche, il est vrai que le Vénitien de 62 ans s’est construit grâce à un apprentissage long et très dur. Après avoir débuté sa carrière comme entraîneur dans le secteur jeunesse du Chievo, il arrive à Mantoue en 2003-04 et fait immédiatement le double saut de la C2 à la Serie B: lors de son premier championnat de deuxième division, il atteint la finale des séries éliminatoires avec le club lombard, perdre avec Turin. Ensuite, il reste encore trois ans dans la deuxième ligue professionnelle nationale, avant d’être relégué avec le club lombard qui a fait faillite en 2010. De brèves expériences avec Portosummaga, Cremonese et Grosseto ont suivi et ont ensuite ouvert un autre cycle à Alexandrie : avec les « gris », il a frôlé à plusieurs reprises la promotion en Serie B (perdant une autre finale des séries éliminatoires), mais surtout il a égalé Bari dans le record historique d’atteindre une demi-finale de la Coupe d’Italie (les Galletti ont réussi en 1983-84) avec une équipe C, évitant l’élimination face à Milan. Une autre parenthèse avec Reggiana et Viterbese puis arriver à Vicenza et obtenir une autre promotion dans la cadette, suivi cependant du retour immédiat en C. Enfin, les deux dernières années à Catanzaro, avec un nouveau saut en B au son des disques (troisième promotion de la Lega Pro chez les cadets, quatrième championnat remporté au total dans sa carrière) et le surprenant championnat qui vient de se terminer à la cinquième place, atteignant la demi-finale des playoffs perdue contre Cremonese.

A pleine maturité, Bari représentera le premier véritable défi sur une grande place. Un travail gigantesque l’attend: très peu de choses peuvent être préservées des 24 joueurs sous contrat, tout comme il faudra reconstituer l’équipe Under et tenter de constituer un “patrimoine” dans un club qui, après avoir vendu Caprile et Cheddira, ne se sent pas à l’aise avec les valeurs du premier étage. Tout cela, sans négliger l’objectif principal : en évitant les fausses proclamations, il faudra construire un Bari capable de se battre en tant que protagoniste dans les postes qui comptent, effaçant une fois pour toutes les souffrances de la dernière saison tourmentée.

LE « POIDS » DU CAPITAINE – Valerio Di Cesare n’a pas encore communiqué la décision finale sur son avenir, même s’il semble désormais évident qu’il quittera la compétition à l’âge de 41 ans. Entre-temps, le défenseur romain commence déjà à « goûter » à la vie d’entraîneur : en effet, son avis s’est avéré décisif dans le choix de Magalini qui, en outre, a été parmi ses principaux découvreurs, l’amenant à Mantoue lorsqu’il avait à peine 23 ans, en 2006 : ils ont vécu côte à côte pendant deux ans et, malgré le temps qui s’est écoulé, leur respect mutuel a évidemment dû rester intact. Au point que le nouveau directeur sportif serait même prêt à renoncer au véritable pilier de la défense pour l’avoir à ses côtés comme son plus proche collaborateur. Di Cesare ne sera donc pas seulement un ciment entre la direction et l’équipe, mais observera les joueurs et sera un véritable soutien sur le marché des transferts. En bref, le nouveau Bari partira d’une combinaison éprouvée.

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