«Un mois plus tôt et ça ne se serait pas terminé comme ça»

«Nous l’avions fait peut-être qu’on pourrait faire une alliance avec les 5 étoiles». Donc un temps Nadia Conticelli, candidat aux élections régionales, brise le silence en regardant les élections instantanées sur l’écran géant du siège du PD, via Coppino. Les premiers résultats, pourtant provisoires, poussent les démocrates à pousser un soupir de soulagement. La débâcle avec Cirio à 60 pour cent était attendue et Pentenero bien en dessous de 30. Au contraire, l’écart réduit le centre-droit, entre 50 et 54 pour cent, et donne une bouffée d’air frais au centre-gauche, entre 34 et 38.

Gianna Pentenero pense aussi au passé: «Si nous étions partis un mois plus tôt, peut-être que nous n’aurions pas été dans ces conditions. Les données? Attendons les vrais chiffres. Nous accordons beaucoup d’attention au taux de participation qui, si, comme il semble, devrait dépasser la moyenne nationale, cela signifiera que les sondages ont sous-estimé les électeurs piémontais et que l’attention portée au gouvernement du territoire a été le moteur de cette nomination. Cela ajoute de l’attention à l’analyse que nous devrons faire dans les prochaines heures, précisément à la lumière de l’évolution des Piémontais et des Piémontaises lors du vote.

La soirée au siège du parti avait commencé par la superstition. Gioacchino Cuntrò a préféré regarder le match de l’Italie jusqu’au bout. Puis enfin un regard sur les chiffres. La nouvelle du Parti démocrate dépassant de loin les attentes a été accueillie par des huées et des paroles pleines d’optimisme. Cuntrò répète « bien » deux fois. Marcello Mazzù demande à regarder les numéros de son Collegno. Le secrétaire régional du Parti démocrate Dominique Rossi ce n’est pas via Coppino: «Je viendrai demain pour avoir les résultats définitifs».

Et en attendant il décide de commenter les données européennes : «La progression de la droite, même extrême, est inquiétante, dans toute l’Europe ainsi que l’explosion de l’abstentionnisme qui en Italie et dans l’Union devient presque majoritaire. La peur et la résignation prédominent. Ce sont des données qui démontrent qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour construire la République européenne nécessaire à la construction de l’avenir dont nous avons besoin. Dans ce contexte, les pourcentages obtenus par le Parti démocrate sont bons, se confirmant comme le premier parti progressiste et pro-européen en Italie et parmi les premiers en Europe. Ce sont des résultats positifs mais ils ne suffisent pas : en fait, ils nous confèrent une grande responsabilité pour l’avenir, à exercer immédiatement. »

PREV La saison de concerts 2024 de l’Orchestre Symphonique de Matera commence en juillet – Oltre Free Press
NEXT Pain et boulangers d’Italie 2025 Gambero Rosso. Marches, 2 au sommet – Actualités