même un an pour pouvoir réserver un examen Il Tirreno

LUCQUES. Il y a des progrès, mais dans de trop nombreux cas, les horaires des tests et des visites ne sont toujours pas respectés : le suivi des listes d’attente montre une amélioration au cours des derniers mois, mais le problème pour les habitants de Piana et de la vallée de Serchio reste entier. pertinent avec des cas limites franchement insoutenables.

L’ASL maîtrise les délais d’attente et publie chaque mois un rapport détaillé zone par zone. Il s’agit d’une sorte de feu de circulation qui utilise différents types de couleurs pour indiquer le respect de la loi. En effet, la Région exige que le service urgent soit garanti dans un délai de 72 heures, le « court » dans les dix jours, le « variable » de 15 à 30 jours pour les visites, de 30 à 60 pour les examens et le « programmé » au plus tard 120 jours. Attention : nous parlons de première disponibilité, pas de la fourniture effective du service : cela signifie que le standardiste de Cup peut également proposer le rendez-vous dans une zone qui n’est pas nécessairement celle de Lucques, mais par exemple à Massa, Livourne ou Pise. Si le citoyen accepte bien, sinon l’ASL a quand même fait son travail. Le système de couleurs est géré sur cette base : si plus de 90 % des services sont fournis à temps, une sorte de feu vert s’allume, qui devient verdâtre si le chiffre descend à 80 %, et passe au jaune s’il passe à 70. %. et devient orange s’il descend à 60 %. Si même 60 % des patients ne reçoivent pas de services dans les délais établis en fonction du code de priorité, la colonne devient rouge.

Les visites

Disons d’emblée qu’en matière de visites spécialisées, la situation s’améliore globalement dans les deux zones de l’ex-ASL 2. A Piana, en avril 2024, 63% des prestations sont réalisées dans les délais prévus, contre 59,3% en septembre dernier. Données similaires dans la Valle del Serchio : de 59,5%, il est passé à 63,2%.

Cela dit, plusieurs cases du tableau restent colorées en rouge. Dans la Piana, cinq représentations sur 16 se trouvent dans cette situation. Six autres naviguent donc entre le jaune et l’orange alors qu’il n’y en a que cinq qui ont une certaine nuance de vert et qui peuvent donc être considérées comme « en ordre ». Une situation toutefois qui s’améliore par rapport à la dernière reconnaissance que nous avons effectuée, en septembre 2023, où sept représentations étaient rouges. Cependant, les épines des délais d’attente moyens demeurent, qui dans certains cas s’aggravent. Une visite en cardiologie dure en moyenne 52 jours (contre 21 en septembre) et une visite en dermatologie 42 jours (contre 28). Les délais pour l’endocrinologie (de 29 à 26) et l’ophtalmologie (29 jours) restent stables alors qu’on constate une amélioration significative pour l’allergologie (de 91 à 63 jours) qui reste cependant l’un des chapitres les plus critiques.

En ce qui concerne la vallée du Serchio, la situation reste globalement plus difficile : la moitié des représentations (huit) montrent la couleur rouge redoutée, tandis que deux sont orange et six sont vertes. En se concentrant sur les visites les plus demandées, on constate une dégradation des délais moyens en cardiologie (de 32 à 39 jours) et en ophtalmologie (de 49 à 96). On constate cependant des améliorations significatives en allergologie (de 116 à 89) et en dermatologie (de 80 à 62) tandis que l’orthopédie reste stable (trois jours d’attente).

Examens

En ce qui concerne les tests de diagnostic, on constate globalement une aggravation. En avril dernier dans la Plaine, 74,8 % des ordonnances ont été prises dans les délais prévus, contre 88 % en septembre dernier. Dynamique similaire dans la Valle del Serchio, où le chiffre passe de 85,2% à 79%.

Il y a. Il y a cependant un aspect qui peut adoucir la pilule : par rapport à septembre dernier, les « cas extrêmes » sont réduits. Par exemple, une mammographie bilatérale (l’un des tests critiques) prend en moyenne 64 jours à Piana : beaucoup, mais beaucoup moins que les 174 de l’année dernière. Des améliorations similaires sont également enregistrées dans d’autres catégories, mais certains problèmes subsistent pour des catégories spécifiques de tests : par exemple à Pina pour une œsophago-gastroduodénoscopie différée, il faut 91 jours.

Ce qui atteint 139 jours (sur quatre mois et demi) pour une coloscopie programmée dans la Plaine, alors que dans la Vallée, on atteint 175 jours pour le même examen.

CL

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

PREV Rieder : “L’Italie est forte, mais la Suisse ne doit pas se cacher”
NEXT “NET D’ÉQUILIBRE POLITIQUE, LE CHOIX EST ALLÉ À DES GENS QUI PEUVENT FAIRE BEAUCOUP POUR FERRARA DANS LES PROCHAINES ANNÉES”