à chaque alerte, tout s’arrête. Police postale dans la région des Marches

ANCONA La Coupe continue de fonctionner par à-coups. Des problèmes critiques sont encore survenus hier, les deux contacts téléphoniques du service étant cycliquement interrompus. «Non disponible» indique le smartphone du numéro. Mais cela ne dure pas longtemps : quelques tentatives et le lien est fait. Ce qui est perdu immédiatement après. Il s’agit de montagnes russes que les citoyens des Marches éviteraient volontiers lors de la réservation de tests de santé.

Les enquêtes

Parallèlement, les investigations de la Police postale se poursuivent pour tenter d’élucider la deuxième tentative d’intrusion dans les systèmes informatiques de la Région, celle constatée mercredi et qui a complètement perturbé pendant quelques heures le système centralisé de réservation. C’est la faute à la quarantaine forcée de tout le système informatique régional, nécessaire pour vérifier qu’il n’y a pas eu d’intrusions ou de fuites de données. Il s’agit évidemment aussi de la base de données de recettes dématérialisées, celle sur laquelle repose le service Cup. «Nous sommes présents dans la Région avec l’unité Nosc, celle qui intervient et s’occupe de la prévention des cyberattaques sur les structures essentielles» communique le Docteur. Lorenzo Sabattucci de la Police d’État, directeur du centre opérationnel de cybersécurité des Marches. Qui prévient : «Les éléments sont encore très peu nombreux».

Les marches

Les agents poursuivront cependant leur activité pour faire la lumière sur les tentatives d’incursions. «Le parquet a déjà été alerté et dès que nous aurons rassemblé les éléments nécessaires nous les communiquerons» assure le docteur Sabatucci. Il est donc encore tôt pour parler de matrices. Ainsi que de dire avec certitude si les deux épisodes (celui de mercredi et celui du 19 mai) sont liés. “Pour le moment, il n’y a aucun élément qui va dans ce sens mais nous devons comprendre ce qui s’est passé pendant ces heures” explique le manager. Même s’il doit rester dans le cadre du secret de l’enquête, il tente d’expliquer ce qui s’est passé avant-hier dans la Région. « Les périmètres informatiques disposent de systèmes de sécurité, ce n’est pas un secret. Des systèmes qui « donnent des alertes lorsqu’il y a des signes de menaces ou des indications dans ce sens ». Dès réception de l’alerte, la Région a téléphoné à la Police. L’objet de la convoitise des hackers n’est pas encore connu mais il semble que des « machines non connectées aux services des utilisateurs » aient été touchées. Ce qui est sûr, c’est que « l’attention reste maximale ». Parlant de l’impact que ce type d’attaque peut avoir sur les utilisateurs, le Dr Flavia Carle, directrice d’Ars Marche, met la main en avant. Sera-t-il nécessaire de mettre en quarantaine l’ensemble du système informatique des Marches à chaque tentative d’intrusion ? “Cela dépend des circonstances, ce serait comme se demander si un accident va se reproduire avec la même dynamique”, prévient-il.

Les cas

Bref, chaque cas a sa propre histoire. “Nous préparons les systèmes de sécurité nécessaires et il me semble qu’ils fonctionnent”, affirme-t-il. En clair, « personne n’a de boule de cristal ». Comme pour dire : celui qui vivra verra. Autre certitude, « le renforcement des niveaux de sécurité ne peut pas se faire en 24 heures. Nous procédons étape par étape et avec succès, étant donné que nous avons réussi à arrêter les méchants”, conclut Carle. Il va maintenant falloir attendre. Attendez que les cyber-voleurs passent à l’action pour laisser les informaticiens de la Région et la police faire le leur. Bien sûr : il n’est pas sûr que les derniers jours aient été les dernières épreuves.

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