le Barreau d’Avellino est confronté

“Code Rouge, la violence au-delà du genre”. C’est le thème de la rencontre organisée parOrdre des avocats d’Avellinoprésidé par l’avocat Fabio Benigniqui a eu lieu aujourd’hui auAula Magna de la cour d’Avellino. La réunion était animée par la présidente de l’Égalité des Chances du Barreau d’Avellino, l’avocate Giovanna Perna.

Les salutations ont été confiées au président Fabio Benigni, au président par intérim du Tribunal d’Avellino, au Procureur Domenico Airoma et à l’avocat Raffaele Tecce, responsable de la formation en matière pénale du Conseil du Barreau d’Avellino. Interviennent également le commissaire de police d’Avellino, Pasquale Picone, le commandant provincial des carabiniers d’Avellino, Domenico Albanese, la procureure adjointe, Teresa Venezia, l’avocat Ennio Napolillo, conseiller au barreau d’Avellino, et le juge de l’instruction préliminaire. enquêtes du Tribunal d’Avellino, Francesca Spella.

“C’est certainement une occasion importante d’approfondir un sujet qui continue d’être d’actualité au niveau national, malheureusement aussi au niveau local, car même dans notre région, nous avons des expériences négatives de ce point de vue”, déclare l’avocat. Jeanne Perna. « La violence de genre, je tiens à le préciser, n’est pas seulement une agression physique, ce n’est pas seulement un fémicide, mais elle prend différentes formes. Ce matin encore, j’en profite pour exprimer ma solidarité avec mon collègue, ainsi qu’avec le maire de la Commune. de Cervinara, Caterina Lengua. Le sujet mérite absolument attention, car le phénomène, malgré les interventions législatives, malgré ce que je définis comme une schizophrénie du législateur, qui a mis en place une série de réformes législatives, continue d’inquiéter, car dans mon Selon l’opinion, il reste encore un substrat culturel très profond à éradiquer. Par conséquent, si nous ne travaillons pas dans cette direction, nous pourrons avoir toutes les réformes, du Code rouge à la réforme Roccella, qui est de toute façon. une réforme qui, à mon avis, a raté une occasion importante, car nous continuons, malgré tout, à avoir une règle manquante dans notre code de procédure. La règle manquante est l’incident de preuve, qui doit être standardisé lorsqu’une victime de violence doit être. entendu. Jusqu’à ce que nous disposions d’un outil adapté, la victime continuera à subir une victimisation secondaire. Et c’est clairement cela qui doit et qui nous intéresse, nous opérateurs ; c’est pour moi aujourd’hui une excellente occasion d’approfondir mes connaissances, avec d’illustres modérateurs et intervenants que j’aurai l’honneur de modérer, car la Commission pour l’égalité des chances, récemment créée, se soucie beaucoup de ce phénomène. Malheureusement, le féminicide continue d’être urgent dans notre réalité locale et nationale, et il est donc nécessaire de mener des activités de sensibilisation continues. Aujourd’hui est certainement, outre une activité de sensibilisation, aussi l’occasion d’approfondir tous les changements législatifs survenus ces derniers temps, de décembre 2023 à aujourd’hui. En particulier, je lisais il y a quelques jours une directive de la Communauté européenne, pour laquelle le Parlement européen a émis une directive à laquelle tous les pays de la Communauté européenne devront probablement s’adapter en ce qui concerne les critères à adopter, tant par rapport aux différents types de délinquance, mais surtout par rapport aux interventions et activités de prévention qui doivent être mises en œuvre”.

“La priorité n’est pas tant de suivre les chiffres, mais plutôt d’essayer de faire ressortir ce qui ne ressort pas, car nous sommes certainement accablés par de nombreuses plaintes, qui malheureusement, bien souvent, sont aussi instrumentales”, ajoute le procureur. Dominique Airoma. “Nous ne sommes toujours pas en mesure d’intercepter ces cas de violence immergés et silencieux, qui sont au contraire ceux qui s’avèrent être les plus graves. Eh bien, l’objectif d’un bon enquêteur doit être celui-ci; mais pour y parvenir, il est essentiel d’avoir le collaboration de toute la société civile, et surtout des associations qui pratiquent le droit vrai et authentique”.

“Les chiffres de la violence sont directement liés à la capacité d’être une société civile, dans le sens où nous devons anticiper la protection des victimes”, conclut le commissaire de police d’Avellino. Pascale Piconé. “Pour anticiper une protection, il est nécessaire d’intercepter les délits d’espionnage. Par conséquent, toute personne ayant connaissance d’une situation d’abus ou de violence contre une femme, ou d’une autre situation qui nécessite l’attention de la police, doit la signaler. Nous devons être des citoyens responsables. ”

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