Que faire de la Clé ? C’est peut-être notre joker

Que faire de la Clé ? C’est peut-être notre joker
Que faire de la Clé ? C’est peut-être notre joker

Que fait-on du gratte-ciel Key ? Comme si le passé d’une famille divisée et controversée laissait des enfants inconscients avec une propriété dont personne ne ressent le besoin. La maire de Latina, Matilde Celentano, dit… La ville décidera. Et comment, avec un référendum ? Avec une gigantesque collection de signatures ? Comme avec le mur de Berlin où chacun emporte un morceau ? Je dirais… Cela décidera du défi que nous voulons.

Mais qui est la ville, qui sommes-nous et ce gratte-ciel nous appartient-il ? Mes grands-parents m’ont laissé la maison où je suis presque né, certainement grandi, déchiré entre l’amour et l’usage, je me remplis la tête de souvenirs et d’avenir. Voici la Clé de 42 mètres de haut, au centre, ce qui reste d’un Milan méridional qui aurait pu être et qui n’a pas été. Une utopie vers le ciel, avec l’utilisation du kappa à l’époque américaine, des meubles fabriqués facilement et pour peu de temps et non plus pour toujours en bois massif. Key n’est pas un squelette, c’est une hypothèse qui ne s’est jamais réalisée. Que dois-je faire avec ça? Le raconter, mais aussi son audace technique et la conscience qu’il faut aussi se souvenir de ses défaites. La Clé, c’est la défaite d’une ville industrielle restée enfant. La Clé, la centrale nucléaire, les Pozzi Ginori, l’ancienne sucrerie sont les squelettes de ce qui reste de cette époque éphémère. Ce qu’il faut faire? Ne laissons pas décider la colère iconoclaste de notre histoire post-démocratique, mais appelons ceux qui régénérent les villes italiennes, je pense Milan, quelqu’un comme Boeri, Fuksas, Renzo Piano ou… Vous le faites. Mais n’agissons pas chez nous mais osons transformer un drame en opportunité. Imaginez un projet qui régénère la zone qui va de la Clé aux anciennes lignes de bus, en passant par les espaces de l’oratoire, jusqu’au Musée Cambellotti. Et puis si vous le souhaitez dans le centre sportif du stade, les piscines et la salle de sport. Un échiquier urbain qui se transforme en protagoniste. Il dit, c’est la ville qui décide, je dirais, laissons les idées décider. À Milan, ils l’ont fait avec des forêts sur des gratte-ciel et des gratte-ciel tordus. Nous? Nous osons rechercher le meilleur que nous payons au banal depuis 1932.

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