Fabrizio Moro remplit la Piazza Loggia d’émotions

Passionné et véridique, Fabrizio Moro a brillé hier soir sur la Piazza della Loggia. Plus d’un millier de spectateurs se sont rassemblés pour voir l’artiste romain, qui a toujours trouvé un excellent accueil à Brescia.

Moro (né Fabrizio Mobrici), qui vient de revenir sur le devant de la scène avec le single «Maudit été» et maintenant occupé avec «Une tournée de toute une vie» (qui a le goût d’une affirmation artistique au seuil d’un demi-siècle), a remboursé avec un performances flexiblesdoué pour habiller les ballades pop d’un son très varié, qui à certains moments soutenait l’attitude rock antique, à d’autres optait pour l’intimité acoustique.

Accompagné de Danilo Molinari et Roberto « Red » Maccaroni aux guitares, Luca Amendola à la basse, Alessandro Inolti à la batterie et Claudio Junior Bielli au piano, Moro commence le live avec « Il sole », au moment où la star se couche enfin, quittant la place. dans la pénombre, et continue avec la chanson qui donne le titre à la tournée et au concert.

Les prochaines chansons – la plus marquante “Personne n’est enfant” Et “Pourtant tu as changé ma vie” – je suis un attrait irrésistible pour les jeunes téléspectateursqui se précipitent sous la scène, dansent et photographient de près, comme cela se produira à plusieurs reprises tout au long de la soirée, au désespoir des agents de sécurité, mais à la joie des fans les plus animés.

Voix belle et grattée, endurci par des années d’apprentissage passées à jouer des reprises dans les clubs de la capitale, l’auteur-compositeur-interprète conquiert le public aussi grâce à une gestuelle intense, occupant la scène (qui ne s’appuie pas sur une scénographie particulière, mais sur des jeux de lumières) avec habileté, mais sans jamais tripoter. En direct il surpasse le polissage des disques avec élan, agressif et authentique dans le retour des pages de la vie qui coule. De quoi renouveler, chanson après chanson, l’enthousiasme des spectateurs venus en masse au centre pour lui.

Inévitable, ça arrive «Alessandra sera toujours plus belle», le souvenir d’un ami sous forme de ballade, que Moro accélère à la Iggy Pop, le rendant captivant et méritant une ovation bien méritée. Du rythme battant de « Quasi » et « Sono come sono » on passe à l’interlude acoustique illuminé par « Sei tu » et «Le sens de tout»au cours de laquelle, dans les premiers rangs des stands, les imprévu qui émeut tous les fans : une demande en mariage avec lui à genoux et elle criant un « oui » ému.

Au sein d’un parcours qui intègre également la tendresse de « Portami via », et qui au final comptera près d’une trentaine de morceaux, la dénonciation sans âge de « Pensa » et la combativité indomptable de « Non mi hai fatti niente », les chansons qu’ils ont conquis Sanremo respectivement en 2007 (chez les Jeunes) et en 2018 (chez les Grands), en compagnie d’Ermal Meta.

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