“Jamais avec la droite, nous sommes l’opposition de gauche. A Florence, l’impôt sur le revenu des personnes physiques le plus inégalitaire d’Italie”

“Jamais avec la droite, nous sommes l’opposition de gauche. A Florence, l’impôt sur le revenu des personnes physiques le plus inégalitaire d’Italie”
“Jamais avec la droite, nous sommes l’opposition de gauche. A Florence, l’impôt sur le revenu des personnes physiques le plus inégalitaire d’Italie”

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Ce n’est pas un soutien explicite de Sara Funaro, celui de Cecilia Del Re, mais nous en sommes très proches. “Notre camp a été et sera toujours celui du centre-gauche, certes, lors du second tour, nous ne soutiendrons pas la droite. L’invitation que je lance à mes électeurs et à tous les citoyens est d’aller voter, c’est aussi un devoir. comme un droit”. Alors ce matin aux micros de ControRadio l’ancienne conseillère à l’urbanisme – qui a quitté le Parti démocrate il y a six mois – candidate à la mairie qui est arrivée avec sa Florence démocrate avec 6,2% des voix.

Le temps des comparaisons formelles en vue du second tour des 23 et 24 juin est expiré et la coalition PD-centre-gauche, comme l’ont largement annoncé les leaders démocrates après un premier tour qui a récompensé Sara Funaro au-delà des attentes, fera son chemin sans avoir conclu d’autres accords : ainsi, en cas de victoire, la coalition ramènera 22 conseillers sur 36, grâce à la prime majoritaire et au système électoral D’Hondt qui, pour être honnête, suscite plus d’une critique.

Portes pas fermées

Une fois le premier tour passé, Cecilia Del Re ne ferme en aucun cas les portes du Parti démocrate. “Ce sont eux qui ont clôturé le débat, pas nous. A partir des primaires manquantes mais pas seulement, aussi sur les enjeux. Jusqu’à présent, le Non de Nardella – dit l’ancien conseiller toujours à ControRadio – mais il peut y avoir la possibilité de recomposer un chemin commun, également en vue des élections régionales”.

“L’opposition de gauche”

Bref, des tons plus calmes et une volonté de discuter. Même si, Del Re le répète haut et fort, Firenze Democratica se positionne dans l’opposition “de gauche”. Au moins pour l’instant.

“Nous serons une opposition constructive et nous ne nous fermerons pas au dialogue, nous répondons toujours au téléphone”, souligne-t-il. Avec le départ de Dario Nardella, élu parlementaire européen, la recomposition d’un dialogue avec le Parti démocrate pourrait être plus simple, même si la volonté exprimée par Del Re est aussi de poursuivre un chemin avec l’Association 11 Agosto et Tomaso Montanari, certainement pas bien disposé, pour le moins, envers les Démocrates.

“Pour nous, être dans l’opposition est la conséquence naturelle d’un projet qui a été porté et qui n’a pas eu les voix pour gouverner. Par ailleurs, sur de nombreux sujets comme sur les méthodes, l’administration sortante ne s’est plus inspirée des valeurs de gauche”, pique Del Re. Parmi celles-ci, il en évoque une qui n’a pas eu beaucoup de place dans la campagne électorale mais qui est assez éloquente, celle de l’impôt communal supplémentaire sur le revenu.

Impôt communal progressif sur le revenu

Pendant des années, l’administration Nardella l’a maintenu fixé pour tous (avec exonération en dessous de 25 mille euros), à 0,2%, le minimum fixé par la loi nationale, qui permettrait cependant une progression graduelle et progressive, en fonction des revenus, jusqu’à 0,8% . Bologne, par exemple, une ville comparable à Florence par bien des aspects et aussi par le nombre d’habitants, avec la modulation de l’impôt communal sur le revenu, récolte plusieurs dizaines de millions d’euros, qui seront ensuite peut-être alloués aux questions sociales (logements sociaux, crèches). ou autre) et peut-être mettre en œuvre au niveau municipal une petite redistribution des richesses dont on parle tant mais que personne ne met en œuvre.

“Nous demandons un impôt communal progressif sur le revenu, aujourd’hui c’est une sorte d'”impôt forfaitaire”. L’administration dit que c’est le plus bas d’Italie mais au contraire c’est le plus inégalitaire”, dit-il à Funaro, le candidat de centre-gauche qui, interviewé par FlorenceAujourd’huia réitéré qu’il ne voulait pas entendre parler de révision de l’Irpef.

Les paroles de Del Re surviennent après le soutien apporté à Funaro par Stefania Saccardi d’Italia Viva, mais cette dernière aussi “à 90%” restera dans l’opposition au conseil municipal, tandis qu’en tant que vice-présidente, elle gouverne la région avec le Parti démocrate. Les 5 Étoiles soutiennent également Funaro, tandis que Francesca Marrazza de Firenze RiBella s’est rangée aux côtés d’Eike Schmidt.

La Florence démocratique continue

En conclusion, Del Re a assuré que le projet démocratique de Florence ne s’arrêtera pas avec ces élections locales. “Nous prévoyons un premier moment de remerciement à nos supporters en juillet, puis un nouveau rendez-vous en septembre”, explique-t-il.

“Un regret ? N’avoir qu’un seul conseiller (elle-même, éd) bien qu’il ait atteint 6 %. Avec un point de plus, Italia Viva en a deux et avec la moitié des voix, les 5 étoiles en auront un comme nous. Il s’agit d’un système électoral très injuste et le vainqueur bénéficie d’une prime majoritaire disproportionnée. Que le Parti Démocrate se réjouisse mais je leur rappelle qu’en termes absolus, ils ont perdu 100 000 voix en Toscane (par rapport aux élections européennes de 2019, éd) et Funaro n’a pas été voté par près de deux électeurs sur trois”, conclut Del Re. Par conséquent, envers l’ancien parti, une carotte mais aussi un bâton. Celui qui est resté en dehors du conseil, avec une douleur considérable, a été Marco Tognetti pour le Fd, professeur à l’ISIA explicitement soutenu par Montanari : 563 préférences n’ont pas suffi. De toute façon, le processus continue pour la Florence démocrate. Le « comment » reste à voir, au vu des régions.

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