Littérature de Salerne, Vladimiro Bottone présente «Le poids du sang»

À Littérature de Salerne il arrive «Le poids du sang»le nouveau roman de Vladimiro Bottone publié par Solférino.

Demain, jeudi 20 juin à 20h30 (Arco Catalano, via Mercanti 67, Salerno) l’auteur me rencontre lecteurs et le public, en dialogue avec Antonella Trotta (Université de Salerne).
«Le poids du sang» est le dixième titre publié par Vladimiro Bottone, napolitain de naissance et turinois d’adoption, qui écrit pour les pages culturelles du Corriere della Sera e Publiquechaque dimanche depuis neuf ans, un récit inédit pour le Corriere del Mezzogiorno.

« Le poids du sang » met en lumière comment la genèse deItalie républicaine a ses racines dans les années de Guerre civile après le 8 septembre 1943. Voici donc l’expérience dramatique de l’Italie, tiraillée entre le République de Salòd’une part, et le Résistance de l’autre, il est raconté par « Le poids du sang » à travers la relation la plus inimaginable : celle entre les Myriam, jeune fille juive et le fonctionnaire de police fasciste Troise. Une liaison « scandaleuse » en raison d’évolutions sentimentales, existentielles et politiques inattendues. Une histoire humaine capable, comme le font toujours les grands romans, de problématiser des paradigmes, mettant à mal les croyances et les attentes les plus conventionnelles du lecteur.

A Turin en 1944les destins de Myriam Pescaroloune jeune juive de Turin qui a échappé à la déportation, et TroisFonctionnaire de l’OVRA, fasciste par sentiment de patriotisme incompris. Son mission à Turin : réactiver le réseau d’informateurs. Désespérée et sans papiers, Myriam erre dans la ville au gré des circonstances. L’affaire met Troise en mesure de la sauver d’un lynchage. Entre les deux personnages une explosion explose proximité irrésistible et controversé. Mais lorsque Myriam entre en contact avec la Résistance, la situation pour eux deux passe de dangereuse à mortelle.

Mais “Le Poids du Sang” est un roman choral: d’autres personnalités gravitent autour des protagonistes. Des personnages qui offrent au lecteur l’occasion précieuse de réfléchir sur la transition complexe entre le fascisme et l’Italie démocratique : c’est le cas de Guido Létopersonnage historique, qui était à la tête de l’OVRA, a ensuite tenté et finalement réintégré le poste de directeur technique des écoles de police de la nouvelle République italienne.

La perfection formelle et le rythme cinématographique de “Le Poids du Sang” peignent un scénario vivant traversé d’éclairs d’émotions puissantes : la terreur, la passion, la soif de gloire, l’angoisse de survivre. UN «fiction de la Nation», tel qu’il a été défini. Une histoire d’espionnage haletante et une histoire d’amour tourmentée qui se déroulent comme sur grand écran. Mieux, sur le plus grand de tous : la réalité.

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