oui au Lep, donc un pays uni

«La réforme deautonomie différenciée va-t-il diviser l’Italie ? S’il est mis en œuvre Constitutionqui prévoit la détermination des niveaux essentiels de performance (Lep) concernant les droits civils et sociaux à garantir sur l’ensemble du territoire, et le pouvoir du gouvernement de se substituer aux Régions où la protection de ces niveaux n’est pas assurée, nous avançons la direction d’une plus grande unité dans Village».

Quelques heures après l’approbation définitive, à la Chambre, de la loi introduisant la réforme sur l’autonomie différenciée, les propos de Sabino Cassese, juriste de renommée méritée, ancien ministre de la Fonction publique et ancien juge constitutionnel, il y a quelques mois. Ce sont des mots qui, débarrassés de toute exploitation politique, contribuent à cadrer le poids et la portée de la réforme dans ses effets réels, c’est-à-dire mesurés à l’aune des faits et de leurs conséquences pour le monde. citoyens.

Partant d’un fait : si l’on avait mis en œuvre à l’époque la réforme approuvée du fédéralisme fiscal, qui mettait en œuvre le précepte constitutionnel d’égalité dans la fourniture des services essentiels aux citoyens, de l’école à la santé, nous aurions peut-être déjà garanti au habitants de Sud des performances adéquates et surtout non dissemblables à celles des citoyens du Nord.

Même le vote de l’autre soir Montecitorioaprès un marathon dialectique épuisant, confirme à nouveau la validité du même principe constitutionnel mais, contrairement au passé, il est l’expression d’une majorité politiquement cohérente – qu’on le veuille ou non – et qui, bien qu’avec une certaine incertitude et quelques distinctions, n’a pas s’est effondré comme cela s’est produit en 2006 ou 2015. Ce vote a effectivement réitéré qu’à l’époque des dépenses historiques, véritable ligne de démarcation entre les régions les plus riches d’Italie et le Midi, ses jours sont comptés. Il ira définitivement au grenier lorsque seront définis les Lep, les niveaux de performance essentiels qui, d’ailleurs, et aussi dans ce cas il est utile de rappeler Cassese, «font déjà partie des dispositions constitutionnelles qui les prévoyaient expressément dans les articles 116 et 120, qui ont été introduits par le centre-gauche et approuvés lors d’un référendum qui a eu lieu en 2001 avec plus de 10 millions d’électeurs pour et un peu plus de 5 millions d’électeurs contre”.

L’impact

Tout ou presque tourne autour de ce point car c’est là que se mesure le véritable impact de la réforme. Dans un Village déjà trop longtemps divisé (emploi, travail, services essentiels, nombre de diplômés, etc.) penser qu’on peut encore se passer du Leps est une pure folie. Ce n’est pas un hasard si la quasi-totalité de l’impact de la réforme est subordonnée à son application uniforme dans le pays, comme le précise l’article 4, qui règle l’un des points saillants de la disposition, du texte final. Et évidemment sur la quantification des ressources nécessaires pour rééquilibrer le système : à cet égard, par exemple, le Svimez il parle d’une somme comprise entre 100 et 200 milliards d’euros, étant donné que pendant toutes ces années, cela n’a jamais été possible. Il s’agit d’une question très délicate, compte tenu des marges de manœuvre très limitées des finances publiques, mais c’est précisément l’amendement approuvé en janvier par le Sénat à l’initiative de Frères d’Italie, pour ne laisser aucun doute : l’article 4 de la loi établit les principes du transfert de fonctions aux différentes Régions, précisant qu’il ne sera accordé qu’après détermination de la Lep et dans la limite des ressources mises à disposition par la loi de finances . Ainsi, sans Lep et son financement, qu’il faudra également étendre aux Régions qui ne demandent pas la déconcentration, il n’y aura pas d’autonomie.

Le nœud des dépenses historiques

Compétences et responsabilisation accrues des administrateurs locaux dans l’action administrative – telle est la position du centre-droit – rationalisation des dépenses, des coûts et des besoins standards en supprimant le critère de dépenses historiques et avec la Lep, des garanties nationales pour les services sociaux indispensables pour lutter contre les inégalités sociales. . La détermination des coûts et des besoins standards, et donc du Lep, s’effectuera à partir d’une enquête sur les dépenses historiques de l’Etat dans chaque Région au cours des trois dernières années. L’article 4, modifié au Sénat par un amendement de la FdI, fixe donc les principes du transfert de fonctions à des personnes physiques. Régions, précisant qu’elle ne sera accordée qu’après détermination du Lep et dans la limite des ressources mises à disposition par la loi de finances. Donc sans Lep et son financement, qu’il faudra également étendre aux Régions qui ne demandent pas la déconcentration, il n’y aura pas d’autonomie. Il y en a 23, et parmi ceux-ci figurent la protection de la santé, l’éducation, le sport, l’environnement, l’énergie, les transports, la culture et le commerce extérieur, sujets sur lesquels il est possible d’activer une autonomie différenciée à la demande des autorités locales. Il existe quatorze matières définies par le Lep, niveaux de performance essentiels qui doivent être garantis au niveau national.

Les peurs

Le résultat sera-t-il une Italie plus unie, comme le prétend la majorité de centre-droit, ou un pays encore plus divisé qu’aujourd’hui, comme le prétend l’opposition ? Le gouvernement, sorti renforcé du vote européen, parie sur la première réponse et le souligne avec les propos du Premier ministre Giorgia Meloni la perspective d’un pays plus fort et plus cohésif. Il est certainement difficile de ne pas lire également sous cet angle les choix de l’exécutif sur la nouvelle relation entre les Régions et le gouvernement central dans la dépense des ressources extraordinaires et ordinaires de l’UE et des fonds de la politique nationale de cohésion. Et la poussée des investissements productifs, qui en 2023 a vu le Sud croître plus que le reste du pays, comme l’a confirmé hier encore le Svimez, dessine sans aucun doute un profil différent et important pour l’avenir du pays : si le Sud devient enfin central et non plus la périphérie du pays, il sera alors possible de restaurer la compétitivité généralisée de l’Italie sur tout le territoire. Et de rassembler toutes, absolument toutes les Régions, autour de ce défi.

PREV Meurtre de Fano, le fils du couple assassiné a avoué
NEXT La grande finale du Battiti Live 2024 à Molfetta