Meurtre de Fano, le fils du couple assassiné a avoué

Entre le premier “ce n’était pas moi” et les aveux de Luca Ricci, 16 heures de “je ne me souviens pas” et d’autres “je n’y suis pour rien” se sont écoulées. Puis il a cédé, a reconnu le meurtre de ses parents et a été emmené en prison. En revanche, les soupçons des enquêteurs et du parquet de Fano n’ont jamais changé sur ce métallurgiste de 49 ans, séparé, père de deux adolescents, qui a donné l’alerte hier matin parce qu’il ne pouvait pas accéder à l’appartement. en dessous du sien, où sa mère Luisa Marconi, 70 ans, gisait morte asphyxiée, et son père, Giuseppe Ricci (75 ans), en revanche, avait été tué de plusieurs coups à la tête après s’être battu avec l’assassin.

Le motif, comme on l’a immédiatement supposé, est de nature économique. Aujourd’hui, la petite maison de campagne que la famille occupait dans cette ville balnéaire de la région des Marches aurait dû appartenir à celui qui l’avait achetée aux enchères. Il avait été placé par le couple de retraités, lui ancien menuisier, elle femme au foyer, en garantie d’un emprunt que leur fils Luca n’avait alors pas honoré. L’idée de l’homme était de quitter l’usine et d’ouvrir une petite entreprise artisanale, mais le projet n’a pas abouti. Ensuite, il a exigé plus d’argent de ses parents, qui, cependant, avaient déjà épuisé leurs économies pour l’aider et traversaient des mois d’angoisse parce qu’ils avaient perdu leur maison pour subvenir à ses besoins.

Au lendemain d’un crime qui a ébranlé une communauté habituellement paisible comme celle de Fano, la dynamique des événements apparaît également plus claire, probablement dans la nuit du dimanche 23. Luca Ricci aurait d’abord tué sa mère, l’étouffant probablement avec un coup de poing. oreiller. Ensuite, il aurait affronté son père, qui s’est défendu, le tuant peut-être avec le marteau trouvé au fond d’un trou d’égout dans la cour arrière. Face à ce scénario, il était difficilement croyable que lui, qui dormait au-dessus du couple, dans un immeuble d’une centaine de mètres carrés au total, n’ait rien remarqué, n’ait entendu aucun bruit.

D’ailleurs, qui diable et pour quelle raison aurait pu s’en prendre avec une telle violence à un couple de messieurs certes pas riches, sans rien leur voler ? L’accusation portée contre Ricci est lourde : meurtre au premier degré, multiple, aggravé par des liens familiaux et des mobiles abjects. Bientôt, il verra le juge pour l’audience de validation de l’arrestation. Pendant ce temps, ses parents vont subir une autopsie.

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