«Terni ne peut pas être gouverné en le regardant depuis Livourne, Reggio de Calabre ou Caserte»

«Terni ne peut pas être gouverné en le regardant depuis Livourne, Reggio de Calabre ou Caserte»
«Terni ne peut pas être gouverné en le regardant depuis Livourne, Reggio de Calabre ou Caserte»

TERNI – «Le maire pro tempore devrait cesser de se renvoyer la balle, ce qui le rend ridicule et l’isole de plus en plus de la ville, de ses anciens partisans et des citoyens. La solution consistant à ne pas régler immédiatement le problème du tarif correspondant aux déchets, ou à tout reporter d’un an, ne fait que reporter le problème dans le temps.” Pour le groupe consultatif PD et pour le secrétariat municipal «il est nécessaire d’intervenir maintenant sur les compétences de la municipalité en la matière, c’est-à-dire fermer le cycle des déchets, gagner de l’argent sur la réutilisation et la valorisation et élargir la gamme d’avantages pour les familles en difficulté, c’est-à-dire ceux dont l’ISEE est en dessous du seuil de pauvreté, nombreux et ceux qui comptent des personnes handicapées en leur sein. Des solutions immédiates sont encore nécessaires, comme nous l’avons proposé aujourd’hui au Conseil en faveur des entités du secteur tiers. Des mesures sont nécessaires sur la réglementation municipale, depuis le nombre de vidages de déchets indifférenciés jusqu’aux bénéfices à augmenter pour les utilisateurs de composteurs”.

«On ne peut pas gouverner une ville en y restant une demi-journée par semaine et en la regardant pour le reste depuis Livourne ou Rome, depuis Caserte, depuis Reggio de Calabre ou depuis Fondi. Aujourd’hui, nous en avons la preuve : pas même une douzaine de citoyens et de représentants d’associations n’ont répondu à l’appel. Une ville se gouverne en la suivant et en l’écoutant sept jours sur sept, 24 heures sur 24. En 2018, lorsque la droite a reconquis la municipalité, le coût du service d’élimination des déchets payé par les citoyens de la municipalité de Terni était le plus bas de l’Ombrie. Ceci malgré le fait qu’en près de vingt ans de centre-gauche, la municipalité de Terni avait renoncé, pour des raisons environnementales, à deux actifs fondamentaux tels que la décharge municipale et l’incinérateur et avait lancé, en partenariat avec l’Asm, un ambitieux projet de collecte sélective des déchets. programme qui a fait de Terni, au fil des années, l’une des communes les plus vertueuses de l’Ombrie. Nous ajoutons, pour rappel : au cours des presque vingt années de 1999 à 2018, Terni était une ville propre et bien entretenue, grâce à la collaboration constante entre des administrations municipales attentives et vigilantes et une ASM collaboratrice et qualifiée. Aujourd’hui, Terni est sans aucun doute une ville plus sale et moins soignée, en raison d’un manque d’attention et d’engagement indéniablement imputable à l’absence administrative totale de la municipalité. Cela dit, la dynamique des relations entre la Commune et ses filiales (énergie, environnement, déchets, eau, assainissement, pharmacies, transports, stationnement, services, etc.) est l’un des facteurs clés d’une bonne administration. Il y a ceux qui savent le faire et s’y engagent, tout comme il y a ceux qui en sont incapables et s’en moquent. La comptabilité découle toujours de ce système de contrôles, de relations et de collaborations. Il faut rappeler, pour ceux qui ne le savent pas ou qui ont perdu la mémoire, que le plan territorial de la province de Terni, qui a augmenté la collecte sélective des déchets à 75%, a été récompensé par Federambiente comme le meilleur plan national des trois- période 2012-2014. Ce plan prévoyait le développement du tarif ponctuel, qui aurait permis, s’il était appliqué, de réduire les coûts du service supportés par les citoyens ayant adopté un comportement vertueux de différenciation. Il incombait au gouvernement de centre-droit qui a suivi de bloquer le tarif ponctuel et la mise en œuvre complète du plan. En réalité, Bandecchi essaie de pêcher dans le pétrin lorsqu’il déclare qu’il pourrait faire échouer l’ASM, en essayant de faire oublier son attitude contradictoire et ses prévarications, alors qu’il aurait dû signer la lettre des 61 maires de diverses orientations qui demandaient à Auri de geler tarifs . Nous ferons notre part comme nous l’avons toujours fait pour améliorer encore le service, la majorité doit s’engager véritablement et cesser de se livrer à de la pure démagogie.”

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