«Nous venons en Italie pour travailler, pas pour mourir»

«Nous venons en Italie pour travailler, pas pour mourir»
«Nous venons en Italie pour travailler, pas pour mourir»

Après la mort absurde de Satman Singh, les syndicats, les associations, le monde politique et l’ensemble de la communauté indienne disent « Assez ». “Qu’est-il arrivé à…

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Après la mort absurde de Satman Singh, les syndicats, les associations, le monde politique et l’ensemble de la communauté indienne disent « Assez ». “Ce qui s’est passé à Latina est barbare et il n’est plus acceptable qu’un homme meure dans ces conditions d’exploitation alors qu’il accomplit son travail.” La communauté indienne, très nombreuse à Latina ainsi que la main-d’œuvre des fermes, affirment : “Nous venons en Italie pour travailler, dans l’espoir d’une vie meilleure, pas pour mourir”.

Les syndicats de la CGIL, de la CISL et de l’UIL se joignent à « la douleur et à la colère de toute la communauté latino-indienne pour en dire assez sur l’illégalité qui engendre l’exploitation, les violations des droits de l’homme et la mort. Dans un pays civilisé, il ne peut y avoir de place pour les soi-disant entrepreneurs agricoles qui profitent de la vie humaine. C’est pourquoi, tout en demandant un procès immédiat et une condamnation exemplaire des responsables, nous appelons toutes les associations patronales à prendre notre parti pour mener ensemble une bataille de civilisation, afin que des tragédies comme celle de Latina ne se reproduisent plus jamais. ” C’est ce qu’ont déclaré les secrétaires généraux de Fai, Flai et Uila Onofrio Rota, Giovanni Mininni et Enrica Mammucari. Les syndicats demandent de toute urgence la convocation de la table interministérielle initiée ces derniers mois par les ministres de l’Agriculture et du Travail Francesco Lollobrigida et Marina Calderone pour affronter par des mesures directes et efficaces une situation dénoncée par les syndicats agricoles depuis des années et qui est on ne peut plus tergiverser.”

LA GRÈVE DE DEMAIN
Entre-temps, la Flai Cgil a proclamé une grève à Latina pour demain, samedi 22 juin, à laquelle participeront le secrétariat général de la CGIL et la catégorie et probablement aussi le secrétaire général Maurizio Landini. Le rendez-vous est à 17h00 sur la Piazza della Libertà. Une manifestation née d’un échange avec la communauté indienne et qui comprend également une grève de deux heures à la fin du poste de travail. Libera a également rejoint la manifestation de la CGIL et a décidé de se constituer partie civile lors du futur procès contre les responsables. Par ailleurs, la CGIL et la FLAI CGIL ont décidé de lancer une collecte de fonds pour soutenir et ne pas laisser la famille de Satman Singh seule. Reste confirmée l’autre manifestation qui se tiendra mardi prochain encore sur la Piazza della Libertà à Latina et à laquelle les Secrétariats de la Fai et de l’Uila de Latina ont également soutenu, proclamant également une journée entière de grève pour tous les travailleurs du secteur agricole de la province.

MARDI SUR LA PLACE

Mardi, les administrations Cisterna et Latina seront présentes sur la place. C’est ce qu’ont précisé les deux maires Valentino Mantini et Matilde Celentano qui expliquent en outre : « Je confirme la volonté de mettre la ville en deuil le jour des funérailles. Pour rendre l’ordonnance correspondante, il faut attendre que le corps soit restitué par l’autorité judiciaire à la famille du jeune immigré. La fédération provinciale du Parti démocrate sera également présente mardi. L’évêque de Latina Mariano Crociata intervient également sur l’histoire dramatique : « C’est encore un autre fait douloureux de la mort au travail qui nous frappe, pas moins que toutes les autres fois, et même plus, précisément parce que c’est un autre épisode à répéter. lui-même, malgré toutes les déplorations, les déclarations qui sont faites à chaque fois que de tels événements se produisent. Il convient de souligner la nécessité de mieux préparer que ce qui a déjà été fait les outils législatifs et d’inspection nécessaires.”

Selon l’eurodéputé FdI Nicola Procaccini, il s’agit « d’une affaire inhumaine, qui choque et indigne mais qui doit être un avertissement à toutes les institutions pour éliminer toutes les formes d’exploitation et de travail irrégulier, tout en garantissant des voies d’incitation et de gestion plus efficaces ». . des flux migratoires réguliers”.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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Le Messager

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