3
L’opération de nettoyage des Silos de Trieste par la police a commencé ce matin à 7 heures. Tout s’est déroulé dans une totale tranquillité.
La Police d’État, les Carabiniers, la Protection Civile, la Police Locale, la Police Financière, le personnel de santé, mais aussi des représentants d’associations s’occupant de l’accueil sont arrivés sur place.
Des garnisons ont été installées par la police aux entrées des silos. Des kiosques ont ensuite été érigés à l’arrière de la structure, où des enquêtes ont été effectuées par la police et où les migrants ont subi leurs premiers contrôles de santé. Ce matin, à l’intérieur du silo, une structure délabrée et sans aucun service, propriété de la Coop Alleanza 3.0, il y avait moins d’une centaine de migrants. D’autres, qui étaient probablement au courant de l’expulsion, étaient déjà prêts avec des sacs à dos et des chariots.
Les migrants ont été obligés de quitter un à un les silos de la via Flavio Gioia, puis sont montés à bord des véhicules de la police. La structure a été dégagée après quelques heures. A l’intérieur, il y avait des tas de déchets, des tentes utilisées comme abri et des signes de dégradation totale, liés aux conditions hygiéno-sanitaires. Quant à la destination des migrants, le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a fait savoir ces derniers jours à Gorizia que l’intention était de les transférer vers des centres d’accueil hors de la ville et hors de la région.
Le silo, on s’en souvient, était devenu au fil du temps un lieu d’abri pour des centaines de migrants venant de la « route des Balkans ». La structure s’est retrouvée au centre d’une controverse en raison des conditions dans lesquelles vivaient les étrangers.
