De la poussière dans l’air : “Avertissement aux théoriciens du complot, c’est un phénomène déjà décrit dans les textes anciens, par Homère, Plutarque…”

SIENNE – « Combien de temps durera ce ciel inquiétant, ennuyeux et chargé de sable ? Les prévisions du satellite Copernicus nous l’apprennent, grâce au service de surveillance atmosphérique (CAMS, Copernicus Atmosphere Monitoring Service, ici)… ».

Ainsi commence l’explication par l’Observatoire Astronomique de l’Université de Sienne du phénomène auquel nous assistons depuis quelques jours. La poussière du Sahara dans l’air, et ce ciel plombé, laiteux, parfois jaune.

Egalement annoncé mercredi 19 juin par la météo LAMMA (ici).

« Nous devrons le supporter aujourd’hui aussi – disent-ils de l’Observatoire Astronomique UniSi – mais à partir de demain (samedi 22 juin), en partant du nord, le sable saharien devrait quitter notre ciel, comme le montrent les images que nous avons préparées ».

« Note aux théoriciens du complot des chemtrails et des sables – commentent-ils, se référant à ceux qui n’ont pas manqué une occasion de faire référence au phénomène naturel… qui sait quoi – Nous sommes sous une immense étendue de sable désertique très fin transporté par les vents à haute altitude. ».

« Ne blâmez pas la géo-ingénierie – continuent-ils – si vous ne pouvez pas démontrer quelle géo-ingénierie peut provoquer un effet qui couvre plus que notre nation entière, s’étendant sur un demi-million de kilomètres carrés ».

« C’est un phénomène qui s’est déjà produit dans le passé – souligne l’Observatoire astronomique de l’Université de Sienne – également décrit dans des textes anciens : Homère, Plutarque, Titus Tite-Live, Pline l’Ancien parlent de ciels rouges et de pluies de sable ».

« En 1807 – ajoutent-ils – le savant de Molfetta Giuseppe Maria Gioveneétudiant les vents et la composition de la poussière sableuse, a conclu que le sable venait d’Afrique ».

« Tous les événements – disent-ils encore – ont été observés et décrits bien avant l’invention des avions et de la géo-ingénierie. Malheureusement, cela arrive de plus en plus fréquemment, mais blâmer la géo-ingénierie n’aide pas à comprendre le problème. »

« Ne dites pas « comment se fait-il qu’il n’y ait pas de vent ? – soulignent-ils encore – parce que le vent n’est pas seulement ce que nous ressentons au niveau du sol ».

« Informez-vous – concluent-ils – avant de provoquer et d’offenser tous ceux qui tentent, avec compétence, d’expliquer les phénomènes naturels. Surtout, arrêtez de vous en vouloir, nous n’y sommes pour rien et cet air sablonneux nous dérange beaucoup aussi.”

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