Commission européenne, la performance d’Ursula von der Leyen en dessous de 400. Le jeu des votes et du FdI

DE NOTRE CORRESPONDANT
BRUXELLES – La politique n’est pas de l’arithmétique mais savoir faire des mathématiques est fondamental. La reconfirmation d’Ursula von der Leyen par le Parlement européen, si Jeudi et vendredi, les dirigeants européens la désigneront à nouveau comme présidente de la Commission.dépend de 361 voix en sa faveur, qu’il devra conquérir. La libération de 7 députés européens du groupe RenouvelerEurope il a glissé la « majorité Ursula »composé par Populaires, socialistes et libérauxsous le seuil psychologique des 400 sièges : il est bloqué à 399. Le vote est secret, les tireurs d’élite sont toujours aux aguets et représentent environ 10 à 15 %. Si von der Leyen essayait déjà d’élargir la liste de ceux qui la soutiennent, cela devient désormais encore plus nécessaire.

Renew Europe a perdu la délégation tchèque de Anusdirigé par l’ancien premier ministre Andej Babis: le groupe chute à 74 sièges, 9 derrière celui du Conservateurs et réformistes (Ecr)dans lequel il est assis Frères d’Italie. Mais la situation est toujours en évolution, les libéraux discutent en permanence d’éventuelles nouvelles entrées qui pourraient réduire l’écart. Selon plusieurs sources européennes, cela ne changera toutefois pas la stratégie de von der Leyen, qui continuera de se tourner vers le 51 voix des Verts et 24 des Frères d’Italie. Mais le président sortant doit aussi s’assurer les voix des délégations socialistes qui n’ont pas de Premier ministre qui siège au Conseil européen et qui ne se sentiront donc pas tenues de respecter l’accord des dirigeants, comme celui du PDce qui compte 21 députés.

Allons-y dans l’ordre. Maintenant que Renew semble plus instable, les Verts vont augmenter le « prix » pour soutenir von der Leyen: ils ont déjà demandé à rejoindre formellement la majorité, mais le PPE et Renew sont divisés sur ce point, car ils voient le « gâteau » des sièges à partager se rétrécir. La deuxième demande concerne le contenu, car même si les Verts se disent prêts à faire des “compromis” sur le Pacte vertils réclameront toujours des garanties difficiles à accepter pour le PPE. Pour l’instant, la voie d’entrée n’est pas viable pour la majorité.

Selon diverses sources européennes, le soutien des Frères d’Italie est “plus sûr”.parce que le commissaire italien a réussi les auditions du Parlement (en 2004 Rocco Buttiglione a été rejeté) aura besoin du PPE, qui n’accepterait pas de voter en faveur du candidat d’un parti qui n’a pas soutenu von der Leyen, surtout si le président a accédé aux demandes du Premier ministre Meloni d’une vice-présidence avec un portefeuille important . Au cours des dernières heures, Meloni a eu un entretien avec le Premier ministre grec Mitsotakisqui avec le polonais Tusk est le négociateur du parti populaire.

La situation dans la maison socialiste est plus complexe. Les Allemands, les Espagnols, les Maltais et les Danois seront fidèles à leurs dirigeants (Scholz et Sánchez sont deux négociateurs), mais que feront les autres ? Beaucoup dépendra du type d’accord auquel parviendra le Conseil européen. La répartition des emplois les plus élevés, c’est-à-dire les quatre postes les plus élevés des institutions européennes, attribue la Présidence de la Commission et du Parlement au PPEque les socialistes revendiquent pour la moitié du mandat avec la présidence du Conseil européen, que le Parti populaire réclame pour le second semestre, étant donné que les traités établissent que le rôle dure deux ans et demi, renouvelable. Le nom sur la table en ce moment est celui de l’ancien premier ministre socialiste portugais. António Costa. Jeudi et vendredi, il y a eu un échange téléphonique entre les négociateurs, car le PPE veut avoir la garantie que Costa soutienne le programme du Parti populaire et veut en particulier être rassuré sur le soutien à la politique contre l’immigration clandestine. Diverses sources voient dans l’option d’Enrico Letta au Conseil un moyen pour les socialistes d’assurer le soutien de von der Leyen.

Les négociations entre les groupes débuteront officiellement après que le S&D aura élu son président mardi : le Parti démocrate, qui constitue la plus grande délégation, ne revendique pas la place qu’il mérite théoriquement. Mercredi ce sera le tour de Renew et Ecr. Alors les jeux prendront vie, même si la réunion constitutive duIDENTIFIANT ce sera là 3 juillet (de toute façon il reste dehors à cause du “cordon sanitaire”). Par ailleurs, il y a encore du mouvement à l’extrême droite. Un nouveau groupe pourrait naître avec leAfD.

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