Bulletin de vote. Effondrement des électeurs à Civitavecchia : à 23h seulement 36,67% aux urnes

Bulletin de vote. Effondrement des électeurs à Civitavecchia : à 23h seulement 36,67% aux urnes
Bulletin de vote. Effondrement des électeurs à Civitavecchia : à 23h seulement 36,67% aux urnes

36,67%. Ce sont les données relatives à la participation des électeurs de Civitavecchia, appelés à choisir leur prochain maire entre Massimiliano Grasso et Marco Piendibene, qui a eu lieu hier, dimanche 23 juin. Un pourcentage particulièrement faible, surtout si on le compare à celui enregistré dans la ville voisine de Tarquinia, également impliquée dans le scrutin pour le choix du nouveau maire.

Eh bien, hier soir, à 23 heures, à Tarquinia, les bureaux de vote ont enregistré un taux de participation de 48,02%, soit près de douze points de pourcentage de plus que ceux enregistrés à Civitavecchia. Il s’agit de chiffres significatifs, qui révèlent une double vérité : la plus amère concerne la grave désaffection à l’égard du vote d’une communauté, celle de Civitavecchia, qui, il y a quelques décennies, était plutôt citée en exemple pour son extraordinaire présence aux urnes, enregistrant pourcentages d’électeurs typiques de la Bulgarie communiste. La seconde, moins amère mais néanmoins importante, est que celui qui gagnera entre Grasso et Piendibene sera maire d’une minorité de Civitavecchiesi. Dès le premier tour, alors que six candidats étaient en lice pour la plus haute fonction municipale et disposaient donc d’un large choix, trois électeurs sur dix avaient pris soin de ne pas participer aux opérations de vote. Cet après-midi, alors que les bureaux de vote ferment à 14 heures et que le dépouillement commence, il est peu probable que le seuil des 50 % ait été dépassé. Moins de la moitié des citoyens de Civitavecchia auront donc décidé qui sera le maire qui gouvernera la ville pendant cinq ans. Franchement, pas grand-chose pour une ville avec de grandes traditions démocratiques. Mais finalement Civitavecchia a aussi perdu d’autres caractéristiques du passé, sinon certains personnages auxquels on confère de la crédibilité et du pouvoir seraient depuis longtemps partis ailleurs pour éviter le risque de se faire botter le cul chaque jour.

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