dernier duel entre accusations et plaintes

La première phase de la campagne électorale a été très correcte et au nom du fair-play. La file d’attente a été empoisonnée, même le dimanche du scrutin.
Aujourd’hui, Bari connaîtra le nom du nouveau maire, qu’il s’agisse du gestionnaire public Vito Leccese (centre-gauche) ou du conseiller régional Fabio Romito (centre-droit).
Mais hier encore, les deux hommes se sont indirectement disputés à distance et ont ensuite fait appel à la préfecture de police. La raison réside dans la carte remise à un jeune électeur, dans le bureau de vote 91 : en entrant dans l’isoloir, il a découvert que la carte avait déjà été votée, avec une indication pour Leccese.
Romito, informé par ses représentants, est immédiatement intervenu: «L’électeur a reçu un nouveau bulletin mais celui qu’il avait en main (déjà voté, ndlr) a été posté». Par ailleurs, observe Romito, «le président du bureau de vote a refusé de verbaliser ce qui s’est passé.
C’est pourquoi nous avons demandé à nos avocats de déposer une plainte formelle. »

Leccese réagit à son tour : «Les signalements, les vrais, se font au commissariat, pas sur les réseaux sociaux. ». Une critique de Romito qui s’est limité à l’annonce.
De son côté, Leccese a rapporté ce qui s’est passé à la police et a rappelé les déclarations de son adversaire qui faisaient allusion à des opérations de vote irrégulières.
Dans une ville marquée par diverses enquêtes sur les échanges de votes, la tension est toujours vive. La controverse mise à part, on saura aujourd’hui si Bari continuera à être gouverné par le centre-gauche, comme c’est le cas depuis 20 ans. Ou s’il change ses habitudes. Même si le taux de participation montre un électorat plutôt apathique, le résultat est attendu. Selon une vieille doctrine (conçue par Tatarella) « celui qui gagne Bari remporte la Région ». Et en fait il en a toujours été ainsi depuis 30 ans : les deux premières fois la combinaison a favorisé le centre-droit, les 4 fois suivantes le centre-gauche.
La distance enregistrée entre les deux challengers au premier tour était notable : 48,02% à Leccese (soutenu par la force d’Antonio Decaro, super soutenu aux Championnats d’Europe), 29.12 à Romito. De plus, Leccese bénéficie (à l’insu de tous) du soutien du M5S, de la gauche italienne et des socialistes qui se sont rangés du côté de Michele Laforgia au premier tour. Aujourd’hui, nous verrons le jugement des électeurs.

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