Concessions balnéaires en Sicile, la Cour constitutionnelle « L’extension est illégitime » – BlogSicilia

Concessions balnéaires en Sicile, la Cour constitutionnelle « L’extension est illégitime » – BlogSicilia
Concessions balnéaires en Sicile, la Cour constitutionnelle « L’extension est illégitime » – BlogSicilia

La prolongation du délai de dépôt des demandes de renouvellement des concessions balnéaires de la région sicilienne est illégitime. La Cour constitutionnelle l’établit par un arrêt.

L’appel du gouvernement national a été accepté

La question a été posée par le gouvernement qui, en faisant appel au Conseil, a reproché au législateur sicilien d’avoir outrepassé ses compétences en violant la directive Bolkestein. Le report de l’échéance au 30 avril 2023, selon le gouvernement, « corrobore la prolongation des concessions de l’État maritime jusqu’au 31 décembre 2033 », alors que la loi de l’État a abrogé la prolongation jusqu’à cette date en 2022.

La Cour a ainsi constaté que même le renouvellement de la possibilité de déposer des candidatures « finit par affecter le régime de durée des relations en cours », pérennisant leur maintien et renforçant ainsi « la barrière à l’entrée des nouveaux opérateurs économiques ».

Pour le Conseil d’Etat, les prolongations généralisées étaient illégitimes

Avec les trois condamnations déposées en mai dernier et relatives aux arrêts soumis aux décisions des sections communes de la Cassation et de la Cour de Justice, le Conseil d’Etat a réaffirmé les principes consolidés de sa jurisprudence sur l’illégitimité des extensions généralisées de l’Etat maritime. concessions à des fins touristiques et récréatives établies par le législateur (en dernier lieu avec le décret législatif 198 de 2022, transformé en loi n° 14 de 2023) et comme elles sont contraires aux principes de concurrence et de liberté d’établissement sanctionnés non seulement par ce qu’on appelle Directive Bolkestein, mais aussi de l’art. 49 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.

Le Conseil d’État a précisé que la non-application des règles nationales sur les concessions de l’État maritime s’impose avant et indépendamment de l’examen de la question de la rareté des ressources, qui ne paraît en tout cas pas déterminant puisque même s’il est On croyait que la ressource n’était pas pauvre, les procédures sélectives seraient quand même imposées par l’art. 49 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en présence d’un certain intérêt transfrontalier et par le droit national même en l’absence d’un tel intérêt.

Le Conseil d’État a donc réitéré la nécessité pour les communes de lancer immédiatement des procédures d’appel d’offres impartiales et transparentes pour l’attribution des concessions qui ont désormais expiré le 31 décembre 2023.

A propos du début de la saison balnéaire, le Conseil d’État a rappelé le contenu de la disposition expresse de la loi qui autorise, en cas de difficultés pour mener à bien l’appel d’offres, uniquement la prolongation dite technique jusqu’au 31 décembre 2024 du concessions déjà expirées pour les Communes qui ont décidé de lancer ou ont déjà lancé des appels d’offres pour l’attribution des concessions.

PREV Nuit Rose 2024 : le programme
NEXT Élections, plus de 90 mille personnes de Forlì ont appelé à élire le nouveau maire. Le vote a lieu dans 108 sections