Événements au Mole, début de flop. Chaos scénique, le premier spectacle est sauté : « Trop de doutes, on déménage »

ANCONA Une odyssée pour une étape au Môle. L’administration ordinaire, dans le passé. Mais cet été, l’affaire de la plateforme est devenue une affaire d’État…

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ANCONA Une odyssée pour une étape au Môle. L’administration ordinaire, dans le passé. Mais cet été, le cas de la scène installée accidentellement dans la cour intérieure, au lieu d’une scène sérieuse pour accueillir les événements programmés, est devenu une affaire d’État. La saison des spectacles au Mole démarre donc immédiatement du mauvais pied. Le premier rendez-vous prévu – le monologue « Korpus polski » de l’acteur Andrea Caimmi – a été contraint de déménager. Cela reste fixé pour demain soir, mais plus au court du Môle. «Nous irons au Home Cinéma via Goito 22» explique l’organisatrice Sonia Antinori.

Les querelles

La raison est très simple : jusqu’à l’autre jour, on ne savait pas si la Municipalité avait réussi à trouver (à la dernière minute) une étape appropriée. Mais pas seulement : la mise à disposition des chaises et de l’électricité était même prévue pour demain soir. Ainsi, pour éviter le risque de gâcher le spectacle – ainsi que la première de la saison estivale 2024 de la Mole Vanvitelliana – les organisateurs ont préféré se rabattre sur un autre lieu. Mais avec un inconfort considérable. «Nous perdons du public», déclare l’acteur Andrea Caimmi. Et cela est dû au fait que le home cinéma ne pourra contenir qu’une cinquantaine de personnes, alors que les sièges du Mole auraient dû être de 200.

Les dégâts

«Nous recevons des demandes de disponibilité de places, mais nous sommes obligés de les rejeter car nous avons déjà atteint la limite de capacité disponible. Un gros problème”, déplore Caimmi. Ce qui ne s’explique pas dans toute cette histoire, c’est pourquoi, même si la manifestation d’intérêt publiée par la Municipalité exprimait la fiche technique dont la Môle serait équipée – et donc une scène, des sièges, de l’électricité adéquats – les bureaux municipaux se sont retrouvés à un quelques jours après avoir coupé le ruban pour avoir monté une scène pour les spectacles paroissiaux. Même en sachant l’ampleur des événements qui seraient bientôt représentés. Ancona Jazz, par exemple, devra faire monter sur scène un groupe de sept musiciens avec piano, batterie et contrebasse. Où les mettrait-il dans ce mouchoir posé sur des poutres en bois apparentes ?

L’embarras

Tout cela dénote un abandon complet du ministère de la Culture envers les événements qu’il a – entre autres – également financés. De la série : on vous donne l’argent, faites avec. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Pourtant, les initiatives sont financées par l’appel à la culture et le service concerné n’exerce aucun contrôle. Ne supporte pas. Il a fallu intervenir le maire Daniele Silvetti – qui a aujourd’hui bien d’autres problèmes à résoudre, par exemple celui du football à Ancône – pour mettre un terme à cette disgrâce qui aurait très bien pu être évitée. Aujourd’hui, le bureau de la Culture pousse un ouf de soulagement. La scène, de 6 mètres sur 8 et haute de 50 centimètres, est là. Il a été loué et sera assemblé à la hâte demain matin. Les techniciens municipaux assurent qu’il y aura également des sièges et des branchements électriques : « Conformément à la manifestation d’intérêt » tiennent-ils à souligner. Oui, mais jusqu’à l’autre jour, la fiche technique n’était pas du tout assurée. Et nous l’avons vu depuis cette embarrassante plate-forme modulaire sortie des coins de l’entrepôt municipal. Quel imbécile, vraiment. Des débuts pompeux avec un succès (mérité) à l’amphithéâtre, et un fiasco en début de saison à la Mole Vanvitelliana. Si d’un côté l’Administration met une médaille sur sa poitrine, de l’autre elle n’a qu’à dire mea culpa.

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Courrier Adriatique

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